L'un va au cheminement régulier, l'autre est dans un programme adapté pour enfant TSA.
Dans les deux cas, j'ai vu des enseignantes (il y a très peu d'hommes dans la profession), se démener pour trouver des solutions personnalisées pour mes enfants. D'accord, dans certaines situations, j'ai chiâlé, mais au fond, j'ai vu des enseignantes travailler bien au-delà des heures pour lesquelles elles sont payées pour aider mes enfants.
Je suis parent et j'ai bénéficié d'une éducation, certes imparfaite, mais suffisamment adéquate pour continuer d'aimer à apprendre. Je souhaite que mes enfants poursuivent leur cheminement dans la même veine. L'éducation est le nerf de toute société qui se dit progressiste. Si l'éducation est désormais considérée comme un luxe, je m'inquiète grandement.
Pire, si on improvise en éducation, je suis consternée. Le programme éducatif d'une société ne peut être géré à l'aveuglette, à tâtons. La finalité de l'enseignement n'est-elle pas d'apprendre à nos enfants à penser d'eux-mêmes et à reconnaître le bonheur d'être autonomes dans leurs pensées et leurs actions? L'enseignement ne se veut-il pas inclusif, soucieux du bien-être de tous les enfants? Il n'y a pas de place pour l'improvisation quand la finalité est si noble.
Si nos enfants se perdent dans des classent inhumainement surchargées, si leurs enseignants sont tellement débordés par la tâche et la gestion de classe, comment pourront-ils atteindre leur plein potentiel? Et je n'aborde même pas ici la revalorisation de l'enseignement public face à celui qui est dispensé au privé. L'austérité a-t-elle vraiment sa place en éducation?
Bref, je suis une mère inquiète.
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