C'est l'heure du verre de vin...allez-vous en chercher un, car vous en aurez besoin pour lire ce qui suit (ou un bon verre d'eau glacée si vous n'aimez pas le vin).
Mon amie Chantal m'a envoyé cet article puisé dans l'Actualité (merci Chantal) : La vie est ailleurs
Je ne connais pas l'auteur, mais sa réflexion est un peu comme un coup de taloche derrière la tête...en souhaitant qu'il en réveille plus d'un avec cette prise de conscience.
Essentiellement, il nous dit que la conciliation travail-famille n'est qu'un leurre, car ce qu'il faut réellement réconcilier sont la réalité et nos fantasmes : peut-on réellement tout avoir, tout faire et tout réussir?
Doit-on renoncer à « cette vie vue à la télé », et se concentrer à revoir nos valeurs communes, s'interroge-t-il.
« La conciliation travail-famille réclamée aux employeurs n'y changera rien, dit-il, à moins que nous ne bouleversions nos valeurs, qui, pour l'instant, se résument à ressembler au voisin et à tout faire pour y parvenir.»
En général, je n'aime pas tellement me faire faire la leçon, mais il y a matière à réflexion ici. Quand ils sont petits, on espère que nos enfants grandissent pour trouver davantage de temps libre, mais je constate que c'est tout faux. Quand ils sont grands, il faut investir davantage car leur vie se complexifie, leurs besoins aussi. Et puisqu'il n'y a que 24 heures dans une journée, il faut véritablement choisir où donner de son temps.
« Ce n'est donc pas le travail et la famille qu'il nous faut parvenir à concilier, mais nos fantasmes avec le réel. C'est notre conception du bonheur qu'il faut revoir. Pour l'instant, ce bonheur, c'est le mouvement perpétuel. Avancer toujours, en conformité avec ce qu'on attend de nous, sans poser de questions, et reproduire le modèle tel que vu à la télé. »
Ainsi, les valeurs en toile de fond de notre société nous pousseraient-elles à choisir l'absence auprès de nos enfants? Car pour tout réussir (professionnellement, financièrement), il faut s'investir ailleurs que dans le nid familial. Même si on découpe nos journées au couteau pour maximiser notre efficacité, il n'en demeure pas moins que nos enfants sont imprévisibles (parce qu'humains...) et qu'il est impossible de mettre le temps qu'on leur consacre dans de petites cases à l'agenda.
Et puis...choisir de s'occuper de ses enfants est-il un choix ou une obligation? Devrait-on poser la question à la DPJ? Hummmm....
9/24/2011
Conciliation....vie réelle et fantasmes
Publié par :
Christine Simard
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La mère réfléchit
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Oh! Boy! Ça va me prendre plus qu'un verre de vin pour trouver LA réponse, LA solution... Ouf!
RépondreEffacerMaususse que c'est compliqué!
Solidairement, jx
Oh! Boy! Ça va me prendre plus qu'un verre de vin pour trouver LA réponse, LA solution... Ouf!
RépondreEffacerMaususse que c'est compliqué!
Solidairement, jx
Belle piste de réflexion! Super billet que je vais devoir relire et relire. Très pertinent. Merci du partage!
RépondreEffacerJ'aime ce que tu dis. Que plus vieux les enfants ont encore plus besoin de nous parce que leur vie se complexifie. C'est vrai. Et pourtant c'est aussi là qu'ils ont le plus besoin d'espace pour se définir et se comprendre. Dans le fond c'est du temps de qualité qu'ils ont besoin. Quand j'étais ado, ma mère a du reprendre les études et avoir deux emplois pour subvenir à nos besoins. Elle n'était pas disponible, mais une fois par mois, sur son budget serré elle m'amenait un soir au Tim Horton et on jasait. Juste nous deux. Elle me racontait ouvertement qui elle est et moi je lui dévoilais discrètement qui je devenais. Elle a toujours été présente dans ma vie, même si elle n'était pas toujours disponible. Elle est une excellente mère, même si elle en doute encore aujourd'hui.
RépondreEffacerPour ce qui est de la définition du bonheur, pour moi c'est la famille, pourtant j'ai une carrière et je ne laisserais jamais tomber le travail, mais jamais il ne passera avant ma famille. Si un employeur trouve que je prends trop de jours de congé pour les enfants malades ou s'il veut que je fasse des heures supp plutôt que de profiter de mon enfant et de mon conjoint, ben cet emploi ne vaut pass la peine et je me trouverais autre chose peut-être avec moins de défi professionnel, mais avec plus de respect pour mes valeurs. C'est certain que dans l'idéal je travaillerais 4 jours plutôt que 5 et que j'aurais un bon salaire et une belle grande maison, mais mon bonheur n'est pas là, il est dans les yeux de mon fils et de mon chum, le reste c'est du luxe, c'est du chocolat sur le sunday. Je crois pas que c'est irréaliste. Puis ne dit-on pas conciliation travail - famille. Dans le sense qu'il faut concilier le travail à la réalité de la famille et pas le contraire... enfin moi c'est comme ça que je l'interprête.
Blague à part, je comprends le fond de la réflexion, mais en toute franchise... même si on trouvait le parfait équilibre, on se dirait encore qu'on en fait pas assez parce qu'en bout de ligne, c'est humain de toujours viser plus haut... (une belle qualité à avoir quant à moi tant qu'elle ne domine pas notre vie au point de l'envenimer)