Nous avons récemment fait le difficile constat que nous n'avons plus de vie sociale ou même de vie de couple (soyons honnêtes) en dehors du domicile familial. Savez-vous depuis combien de temps nous ne sommes pas allés au cinéma? Bien sûr, nous sommes allés au ciné-parc en famille pendant l'été pour voir des films de super héros (pas exactement ma tasse de thé, mais je suis la seule fille de la tribu), mais nous n'avons pas fait de sortie de cinéma "en couple" depuis si longtemps que je ne me souviens même plus du dernier film que nous sommes allés voir. Ah oui, ici et là, mes parents sont venus garder pour nous laisser aller à un petit spectacle pas trop loin, mais en fait, la dernière fois, c'était au printemps dernier...
Tout ça est un peu de ma faute. Mon chum a fait quelques démarches pour dénicher la gardienne tant espérée, mais j'ai fait tout en mon pouvoir pour les faire échouer. La "pas fine" en moi ne se sentait pas prête à laisser les enfants - surtout avec un bébé de mois d'un an - et j'ai préféré passer mes samedis soirs à louer des films ou à regarder Mad Men sur Internet.
Mais là, je suis prête. Non seulement suis-je prête, mais j'ai un viscéral besoin de sortir de ma banlieue et d'aller voir un vrai spectacle en ville, de renouer avec la vraie gastronomie, d'aller danser dans un bar (oui, maman a besoin de se dévergonder!), n'importe quoi!
Or, trouver la gardienne est quand même un pas difficile à franchir. En fait, je me rappelle mes belles années de gardiennage vers 14 ou 15 ans Les parents pouvaient me confier leur progéniture sans inquiétude. Je pouvais faire à souper, aider les enfants à faire leurs devoirs, leur donner leur bain, leur lire des histoires et une fois les petits couchés, je regardais la télévision ou je faisais mes propres devoirs. Quand les parents arrivaient, la maison était rangée, les enfants dormaient et moi, il m'arrivait de me reposer sur le divan du salon, mais mon sixième sens était toujours éveillé. Je pouvais m'occuper de deux, trois ou même quatre enfants, sans problème. Leur sécurité me tenait à coeur, j'étais grandement attachée à eux et il m'arrivait rarement de refuser de garder un samedi soir puisque c'était aussi une activité plutôt lucrative.
Mon problème aujourd'hui, c'est que je cherche une gardienne comme ça et dans mon fort intérieur, j'ai l'impression que ça n'existe plus. Ai-je tord? Est-ce que j'idéalise trop?
Bien sûr, il existe d'excellents services comme SOS garde qui peuvent nous aider à se bâtir un réseau de gardiennes, mais pour ma première fois, j'aurais vraiment aimé trouver une jeune personne qui garde déjà dans mon secteur ou qui me soit référée par la maman d'un ami de mon fils. Suis-je une idéaliste finie?
Ah oui, dernier détail, mais non le moindre : combien rémunère-t-on une gardienne d'enfants et 14-15 ans? Quand je regarde sur SOS garde, les plus vieilles et expérimentée (18-21 ans) demandent entre 6,00$ et 12,00$ l'heure. Il me semble que ça fait cher la soirée à 12$ l'heure, non? Si on part à 19h et qu'on revient à minuit, ça fait 60,00$. À 6,00$ l'heure, ça fait quand même 30$ pour la soirée, ce qui - en incluant toutes les dépenses de la soirée - n'est quand même pas donné.
Et vous, combien payez-vous pour votre gardienne du samedi soir?
PS : si vous avez une gardienne à me référer dans le secteur St-Bruno-St-Basile-Ste-Julie, dites-le moi!
11/14/2010
Gardienne demandée pour les samedis soirs!
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Christine Simard
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La mère planifie
11/11/2010
"Me-time" (part two) : il faut planifier!
Dimanche dernier, quand je me demandais comment j'allais trouver du temps pour moi, je ne réalisais pas à quel point vos commentaires allaient me motiver à passer à l'action. L'après-midi même, j'ai pris rendez-vous pour une coupe et une mise en plis chez la coiffeuse (qui heureusement, m'a acceptée à la dernière minute, comme c'est souvent le cas!). Aujourd'hui, j'avais congé et j'en ai donc profité pour faire faire quelques petits soins supplémentaires et m'offrir un massage. J'en avais grandement besoin et c'est un peu grâce à vous que je me suis décidée. Merci à vous toutes!
En fait, et je ne voudrais pas commencer à faire une psychothérapie publique ici, ce que je trouve difficile, c'est de réserver du temps à l'avance pour mon entretien personnel. Pourquoi ai-je de la difficulté à prendre rendez-vous chez la coiffeuse ou l'esthéticienne un ou deux mois à l'avance? Pourquoi? Le fait d'être mère, de travailler et d'en avoir plein les bras, m'empêche-t-il de m'engager auprès de moi-même?
Pourquoi ai-je tant de difficulté à planifier des séances de bichonnage? C'est pas de la torture, ça!
Il y a certainement espoir en la matière puisque je me suis tout de même inscrite à mes deux cours de Zumba par semaine et même si j'en ai manqué que trois 3 depuis le début de la session.
Où peut-être suis-je tout simplement le genre qui a besoin d'improvisation dans son quotidien et qui a de la difficulté à planifier. Et pourtant, quand on planifie, on obtient tellement plus de résultats et je le sais très bien!
Je vais méditer un peu là-dessus, car Noël approche et s'il y a un moment dans l'année où je manque continuellement l'occasion de bien planifier, c'est bien celui-là. Je pense que je vais immédiatement prendre rendez-vous pour ma teinture...(mais j'ai déjà une dinde, hé,hé,hé!!!)
En fait, et je ne voudrais pas commencer à faire une psychothérapie publique ici, ce que je trouve difficile, c'est de réserver du temps à l'avance pour mon entretien personnel. Pourquoi ai-je de la difficulté à prendre rendez-vous chez la coiffeuse ou l'esthéticienne un ou deux mois à l'avance? Pourquoi? Le fait d'être mère, de travailler et d'en avoir plein les bras, m'empêche-t-il de m'engager auprès de moi-même?
Pourquoi ai-je tant de difficulté à planifier des séances de bichonnage? C'est pas de la torture, ça!
Il y a certainement espoir en la matière puisque je me suis tout de même inscrite à mes deux cours de Zumba par semaine et même si j'en ai manqué que trois 3 depuis le début de la session.
Où peut-être suis-je tout simplement le genre qui a besoin d'improvisation dans son quotidien et qui a de la difficulté à planifier. Et pourtant, quand on planifie, on obtient tellement plus de résultats et je le sais très bien!
Je vais méditer un peu là-dessus, car Noël approche et s'il y a un moment dans l'année où je manque continuellement l'occasion de bien planifier, c'est bien celui-là. Je pense que je vais immédiatement prendre rendez-vous pour ma teinture...(mais j'ai déjà une dinde, hé,hé,hé!!!)
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Christine Simard
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La mère réfléchit
11/07/2010
"Me-time" : que reste-t-il pour moi?
Hier, j'ai fait une partie du lavage, mais il en reste aujourd'hui, j'ai fait le plein de petits plats pour la semaine, j'ai fait un peu de ménage, j'ai fait un peu de rattrapage pour le boulot, j'ai fait les devoirs avec le plus vieux, mon chum a acheté des bottes pour le petit. Hier soir, on a regardé un film en famille, mais après, on était trop épuisés pour regarder un film en couple.
Hier matin, je suis allée à mon cours de Zumba à neuf heures et c'est tout le temps que je me suis consacrée. Une heure, une grosse heure.
Pourtant, j'ai besoin d'une coupe de cheveux, d'une teinture, d'une petite séance d'épilation des sourcils, d'une manucure (très, très facultatif, mais ça me ferait plaisir quand même) et idéalement, d'une visite chez la massothérapeute parce que j'ai mal partout.
Mais quand aurais-je le temps de faire tout ça?
Hier matin, je suis allée à mon cours de Zumba à neuf heures et c'est tout le temps que je me suis consacrée. Une heure, une grosse heure.
Pourtant, j'ai besoin d'une coupe de cheveux, d'une teinture, d'une petite séance d'épilation des sourcils, d'une manucure (très, très facultatif, mais ça me ferait plaisir quand même) et idéalement, d'une visite chez la massothérapeute parce que j'ai mal partout.
Mais quand aurais-je le temps de faire tout ça?
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La mère réfléchit
11/03/2010
La vie est trop courte pour faire du lavage!
Guide des symboles de lavage, Industrie Canada |
Depuis mon retour au travail, j'essaie très fort de trouver une manière de ne pas avoir à faire du lavage tout le weekend. Ma technique n'est pas encore au point et les paniers de vêtements propres peuvent parfois passer la semaine en mode "libre-service".
Pourtant, il y a des trucs qui permettent de s'en sortir. Ici, sur ce site, on suggère de mettre en place des paniers à lavage qui permettent de classer vêtements par couleur et, chaque matin, avant de partir au boulot, de mettre une brassée dans la laveuse pour ensuite la faire sécher au retour du boulot. C'est peut-être une bonne idée quand les enfants sont plus grands, mais avec mes garçons, la plupart de leurs vêtements sont dans la catégorie "foncés". J'ai installé un panier dans leurs chambres respectives et je fais des brassées "thématiques", c'est-à-dire que j'évite de mélanger les vêtements du plus petit avec ceux du plus grand. C'est pas mal moins difficile à démêler une fois le séchage terminé. Par contre, il m'arrive souvent de devoir faire le lavage d'un seul trait en catastrophe le dimanche. Et souvent, je n'ai pas le temps de plier les vêtements et ils se retrouvent tout froissés dans les paniers.
Je devrais mettre en pratique les conseils de la célèbre Flylady à ce sujet. La sympathique experte du ménage et de l'organisation suggère notamment de suspendre et de plier les vêtements dès qu'ils sont sortis de la sécheuse. On évite alors de les froisser et c'est un dix ou quinze minutes bien investi : après, c'est fait pour la semaine!
Sur cet autre site, on propose une routine quasi militaire pour le lavage : on fait du lavage général les lundis, mercredis et vendredis. Le jeudi, on lave les serviettes et on se réserve le samedi pour le lavage qui requiert davantage de soins. Moi, j'ai beaucoup de difficulté avec les routines figées dans le béton.
Bref, c'est du "work-in-progress"...un jour peut-être, j'aurai la parfaite routine!
En passant, j'ai découvert un guide formidable sur les symboles d'entretien des vêtements, moi qui n'y comprends jamais rien (et qui lave tout à l'eau froide au cas où..). C'est un guide produit par Industrie Canada et que vous pouvez télécharger ici en pdf. Bonne lecture!!!!
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Christine Simard
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La mère fait des tâches ménagères
11/01/2010
Buvons-nous trop de vin?
Je suis de celles qui aiment bien savourer un petit verre de vin en apéro ou en mangeant. Le vendredi, j'en verse un peu plus dans mon verre pour faire passer les petits stress de la semaine. Mais s'il m'arrivait de boire une demi-bouteille à tous les soirs, d'être incapable de m'en passer et de boire en cachette, j'aurais un gros problème. Et si en plus on ajoute une petite pilule pour les nerfs, c'est un cocktail potentiellement explosif. Et ce n'est pas que dans la Galère que ça existe.
Selon le magazine Working Mothers, aux États-Unis, le nombre de femmes âgées de 30 à 44 ans qui abusent de l'alcool a doublé au cours de la décennie et un enfant sur quatre aurait un père ou une mère dépendant de l'alcool tandis que 4,6 millions de femmes sont alcooliques. Les prescriptions de médicaments auraient bondit de 400% au cours de la dernière décennie. Les femmes seraient 55% plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments contre l'anxiété.
Et pourtant, ce ne sont pas des junkies qui traînent dans les parcs obscures. Ce sont des professionnelles, d'honnêtes mères de familles, des femmes comme vous et moi. Sauriez-vous reconnaître une personne de votre entourage qui entretient une telle dépendance? Et vous, seriez-vous capable de vous auto-diagnostiquer?
Le phénomène ne date pas d'hier : au 18e siècle, des mères se faisaient prescrire une petite dose d'opium quotidienne pour relaxer. De 1969 à 1982, les très populaires valiums ont été les pilules les plus fréquemment prescrites pour aider les mères à combattre leur anxiété.
On fait bien des blagues : oui, être mère est stressant et l'appel du petit verre est très tentant, mais demeurons attentives....
Selon le magazine Working Mothers, aux États-Unis, le nombre de femmes âgées de 30 à 44 ans qui abusent de l'alcool a doublé au cours de la décennie et un enfant sur quatre aurait un père ou une mère dépendant de l'alcool tandis que 4,6 millions de femmes sont alcooliques. Les prescriptions de médicaments auraient bondit de 400% au cours de la dernière décennie. Les femmes seraient 55% plus nombreuses que les hommes à prendre des médicaments contre l'anxiété.
Et pourtant, ce ne sont pas des junkies qui traînent dans les parcs obscures. Ce sont des professionnelles, d'honnêtes mères de familles, des femmes comme vous et moi. Sauriez-vous reconnaître une personne de votre entourage qui entretient une telle dépendance? Et vous, seriez-vous capable de vous auto-diagnostiquer?
Le phénomène ne date pas d'hier : au 18e siècle, des mères se faisaient prescrire une petite dose d'opium quotidienne pour relaxer. De 1969 à 1982, les très populaires valiums ont été les pilules les plus fréquemment prescrites pour aider les mères à combattre leur anxiété.
On fait bien des blagues : oui, être mère est stressant et l'appel du petit verre est très tentant, mais demeurons attentives....
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La mère découvre
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La mère réfléchit
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