6/23/2010

Mamamiiia est en vacances!

À compter de midi, mon fils aîné goûtera à ses premières vacances scolaires et j'ai bien l'intention d'en profiter avec lui puisque j'entame les dernières semaines de mon congé parental (et je refuse de faire le décompte des semaines restantes!!!).

Je n'abandonnerai pas mon blogue pour autant, mais le rythme de publication sera peut-être un peu plus lent et les sujets plus légers. Je vous tiendrai au courant de nos activités estivales ainsi que de mes réflexions sur mon retour au travail.

J'aimerais aussi profiter de l'été pour réfléchir à l'avenir de Mamamiiia! Quels sujets aimeriez-vous que j'aborde à l'automne? Quels aspects de la conciliation travail-famille vous intéressent davantage? Laissez-moi des petits messages si vous avez des idées!  J'adore vous lire!

Évidemment, je continuerai de vous parler du premier rendez-vous des blogueuses québécoises puisque le projet avance à grands pas.  Le nom de l'événement ainsi que quelques détails trrrrrrrrrès intéressants vous seront dévoilés à compter du 5 juillet....dont une pré-vente de billets très bientôt!

Sur ce, profitez-bien de l'été et éclatez-vous! :-)

6/20/2010

Les pères redéfiniront-ils la parentalité?







Il y a quelques semaines, je vous parlais du documentaire de Dana H. Glazer intitulé The Evolution of Dad.   J'ai finalement eu le privilège de le visionner et je vous le recommande fortement.

Lui-même devenu père à la maison après la naissance de son premier enfant, Dana H. Glazer a été confronté à la difficile réalité qu'il nous fait découvrir dans son film : aux États-Unis, être père à la maison est très mal vu.  Depuis la révolution industrielle au 19e siècle, le rôle du père est de subvenir aux besoins financiers de sa famille et dans un univers où le « self-made man » est roi, ce rôle est d'autant plus accentué : pour réussir, il doit travailler sans relâche et se désengager de la famille.  Une homme qui ne passe pas tout son temps à travailler n'est pas un homme.  Les préjugés sont tenaces : un homme à la maison est un paresseux ou sans-emploi. 

Or, en ce début du 21e siècle, les mentalités se diversifient un peu même si cette image de l'homme pourvoyeur y demeure solidement ancrée.  Pourtant, les plus jeunes hommes, de la génération Y ou « Millenial » (18-29) sont en quête d'équilibre plus que jamais et veulent être présents pour leur famille. Or, dans une Amérique qui n'a aucune mesure pour faciliter la vie des parents (pas de programme national de congé de maternité ou de congé parental payé), cette génération réussira-t-elle à faire basculer les mentalités?  Les pères finiront-ils par se prévaloir de leurs congés de paternité (certains ont droit à 12 semaines sans rémunération) ou mieux, obtiendront-ils un jour un congé payé (la Californie a un tel programme depuis 2002)?  Mieux encore, les pères seront-ils un jour socialement reconnus en tant que parents au même titre que les mères? Car au fond, dans cette Amérique qui se fait parfois avant-gardiste dans bien des domaines, les rôles parentaux sont encore défini de manière très traditionnelle et le père n'est pas entièrement reconnu pour ses compétences parentales.



Or, comme l'explique le Dr. Michael Kimmel, un sociologue américain pro-féministe, il faudra peut-être une trentaine d'années pour faire évoluer la situation, mais il est convaincu que les jeunes garçons d'aujourd'hui seront des pères beaucoup plus intégrés au sein de leur famille et que ce sera naturel pour eux.  Il sera normal pour eux que leurs conjointes poursuivent leurs aspirations professionnelles tout en ayant des enfants.  Ce ne sera plus une question à débattre, mais plutôt un état de fait qu'il faudra soutenir avec les mesures sociales appropriées.

Dans une étude récente menée par le Boston College Center for Work and Family, « The New Dad: Exploring Fatherhood Within a Career Context » (pdf) on a interviewé une trentaine de nouveaux papas pour qui un « bon père » ne se définit plus par sa capacité à remplir son rôle de pourvoyeur, mais plutôt par sa disponibilité auprès de ses enfants.

Ici, au Québec, les mentalités évoluent et le congé parental y joue un grand rôle, même s'il demeure l'apanage des femmes.  Par contre, selon un sondage récent mené par Workopolis et rapporté dans Les Affaires, 56% des pères québécois accepteraient une diminution de salaire de 10% pour pouvoir passer 10% plus de temps avec leurs enfants.  Dans le reste du Canada, le nombre de pères qui restent à la maison augmente depuis quelques années.

Par ailleurs, quand on constate qu'un père dont le bébé meurt in-utéro n'a droit à aucun congé ici au Québec (ou ailleurs), je me dis que la difficulté de reconnaître les compétences parentales des pères est tenace. Or, si les 30 ou 40 dernières années de féminisme ont amené les hommes à se rapprocher du nid familial un peu malgré eux, cette fois, prendront-ils les devants pour aller plus loin? Affirmeront-ils enfin haut et fort la nécessité de reconnaître l'importance de leur implication au sein de la cellule familiale? Se positionneront-ils clairement pour que la conciliation travail-famille concerne vraiment l'ensemble de la société?

Sur ce, les papas, bonne fête et passez une très belle journée!

6/15/2010

Aurais-je trouvé le sac idéal pour le travail?

Oh, ils sont vraiment beaux ces sacs!  C'est à la fois un fourre-tout et un sac pour transporter son portable. Il est suffisament grand pour y glisser quelques documents, un petit sac à lunch et un petit sac-à-main.  Une vingtaine de motifs sont offerts.  Ils sont légers et très élégants!

Quand j'ai vu Mélanie Thivierge avec ce sac hier, j'ai eu un coup de foudre.  Elle a eu la gentillesse de me référer sa bonne adresse.  Ces sacs sont l'œuvre d'une designer américaine et on peut les acheter sur Etsy. Ils sont en tête de liste pour ma séance de magasinage « retour au travail »!

Ma foi, j'ai presque hâte de retourner au boulot!!!!

6/13/2010

Combien ça coûte élever un enfant?

Aux États-Unis, une nouvelle étude gouvernementale estime qu'il en coûtera en moyenne 222 360$ pour élever un enfant né en 2009 jusqu'à l'âge de la majorité.  On peut lire les détails dans le document original (pdf) publié par le département de l'Agriculture.

Ce montant inclut les coûts reliés au logement, à l'éducation et l'alimentation, proportionnellement plus élevés que toutes les autres dépenses liées à l'éducation d'un enfant.

Photo : Christine Simard. Tous droits réservés 2010.

6/10/2010

Se préparer pour le retour au tavail

J'ai l'impression d'avoir accouché hier et pourtant, dix mois se sont écoulés. Déjà, je dois commencer à planifier mon retour au travail à la mi-août. Oui, déjà...

Je suis chanceuse, car je pourrai profiter de tout l'été avec mes deux garçons, mais j'ai un pincement un coeur quand je réalise que mon congé tire à sa fin, que bébé aura bientôt un an.

Retour au travail, donc. Je ne sais par quel miracle c'est arrivé, mais nous avons obtenu une place dans un CPE. Un mal de tête en moins.  Par contre, il faudra faire un gros détour, matin et soir, car il n'est pas situé près de la maison, ni de l'école que fréquente l'aîné.  Je ne sais pas comment on fera en hiver, mais ce sera un défi sportif que de se lever aux aurores, faire déjeuner les enfants, les habiller et de réussir à les embarquer dans l'auto et affronter la circulation sur la 30.  Tout ça une heure plus tôt que maintenant pour que je puisse attraper le dernier train du matin.

Juste d'y penser fait augmenter ma fréquence cardiaque!

Alors, pour y arriver sans m'arracher les cheveux, il faudra me simplifier la vie au maximum et c'est pourquoi j'ai commencé à me préparer.  Quand on est bien organisé, ça va tellement mieux! J'ai donc fait la liste de mes nouveaux intérêts : 

Planification des repas et des lunchs : je teste présentement diverses solutions de mets congelés « faits maison » (on a commencé avec celui-ci cette semaine, on va poursuivre avec celui-là la semaine prochaine et je vous en reparle). Inévitablement, j'en aurai besoin dans mon congélo, car je n'aurai certainement pas envie de me casser la tête tous les jours. Surtout les premiers mois.  Idem pour les lunchs.

Coiffure : je suis à la recherche d'un nouveau look (mais pas trop nouveau) qui me permettra de me faire une mise en plis très rapide ou d'attacher mes cheveux au besoin.  Je m'en vais tester une nouvelle coiffeuse cet après-midi. On verra bien....

Habillement : je n'aurai pas le temps de me changer douze fois chaque matin pour trouver le kit idéal. J'ai besoin de rafraîchir ma garde-robe avec des vêtements faciles d'entretien (pas de repassage), interchangeables, confortables et passe-partout.  Vous connaissez de bonnes adresses? Aidez-moi!

Sac : je suis à la recherche du sac idéal, car je suis tannée de me promener avec un sac à main, un porte-document et une boîte à lunch.  Je recherche donc le parfait fourre-tout-porte-document-sac-à-main-boîte-à-lunch qui ne sera pas trop gros, ni trop petit, qui pourra se porter en bandoulière ou en sac-à-dos.  C'est un gros défi : si vous le voyez quelque part, dites-le moi!

Planification du temps : le temps ne s'étire pas, mais s'il est bien planifié, on peut s'en tirer. Cet automne, il y aura les devoirs du grand, ses cours de gymnastique, mon Zumba (génial, en passant!), les travaux autour de la maison, d'autres rénovations possibles, les milliers de documents à remplir pour l'école et les services de garde, et bien sûr le temps que je consacre à mon blogue. J'ai commandé le bouquin de Laura Vanderkam...on verra bien.

6/08/2010

Combien de temps passez-vous avec vos enfants?

Si on se fie à une récente étude dont il était question dans le New York Times ce printemps, les parents d'aujourd'hui passent beaucoup plus de temps avec leurs enfants que les parents d'autrefois, même si la plupart travaillent tous les deux.

L'étude, intitulée The Rug Rat Race (pdf) a été menée par des économistes californiens qui ont analysé le temps que les parents disent consacrer hebdomadairement à leurs enfants entre 1965 et 2007.  Ainsi, les parents de toutes les classes sociales, et en particulier ceux qui ont une formation universitaire, passent un nombre d'heures croissant avec leur progéniture depuis le milieu des années 1990.

Avant 1995, les mères déclaraient passer environ 12 heures et demi par semaine avec leurs enfants.  En 2007, celles qui avaient une formation universitaire disaient passer en moyenne 21 heures par semaine avec la marmaille tandis que les autres, moins scolarisées passaient 15,9 heures avec leurs petits.  L'étude démontre que les pères aussi passent désormais beaucoup plus de temps avec leurs rejetons.

À quoi attribuer tout cette évolution?  Selon les spécialistes, les mères d'aujourd'hui consacrent beaucoup moins de temps à la cuisine et au ménage que leurs aînées et, les pères passent moins de temps au bureau. Je n'en doute pas, mais j'aurais tendance à croire aussi que les gens de cette époque n'attribuaient pas autant d'importance au fait de passer beaucoup de temps à faire des activités avec leurs enfants. Non?

Et vous, combien d'heures par semaine passez-vous spécifiquement à faire des activités avec vos enfants (et ici, excluons l'activité qui consiste « à faire le taxi »!) ? Après avoir travaillé 35 ou 40 heures par semaine, combien de temps vous reste-t-il pour jouer au Monopoly, faire du scrapbooking ou de la gouache?  Et si vous passez 21 heures par semaine à faire des activités avec vos enfants, combien de temps vous reste-t-il pour vous ou votre vie de couple?






Photo : Minnesota Historical Society's photostream

6/04/2010

Entrevue « twiteresque » : M comme Maman en 140 caractères

Dans la dernière année, M comme Maman, s'est tranquillement hissé au 5e rang du palmarès Tout le monde en blogue dans la catégorie Femmes/familles au Québec.  Manon inspire par sa créativité et sa zenitude (et j'en suis secrètement très jalouse!).  Depuis peu, elle s'est lancée dans l'organisation de retraites créatives destinées à celles qui ont envie découvrir ce qui se passe dans l'hémisphère droit de leur cerveau.  Vous pouvez aussi la suivre sur Twitter.

 
1. Qui es-tu? D'où viens-tu? Que fais-tu dans la vie ? Combien d'enfants as-tu?
Amoureuse de la vie, de mon chum et de mes trois enfants, je mets ma vie au service de la créativité et du bien-être. (117)

2. Tu es sans doute la plus zen des mères blogueuses. Quel est ton secret?
Le yoga et la créativité m’aident énormément à me centrer. Ceci étant dit, je continue toujours d’apprendre auprès de mes enfants! (132)

3.Quelle est ta définition de la créativité?
La créativité est faite d'attention et de respect pour les petits faits de la vie. [Francesco Alberoni] Un hommage au quotidien. (128)

4.Quelle est la création qui t'a apporté le plus de satisfaction à présent?
Le démarrage de mes ateliers, retraites et escapades créatives. Je me suis littéralement mise au monde! (http://lescreatives.blogspot.com/) (139)

5. As-tu un truc, une pensée, une citation pour nous aider à lâcher l'obsession du ménage et faire place à la créativité?
Prendre le temps de créer, c’est prendre le temps de vivre. Le ménage quant à lui reste toujours à refaire. Profitons de la vie! (128)

Mot de la fin (pas besoin de respecter les 140 caractères!)
J’ai le goût de partager avec vous deux citations qui sont les moteurs de ma vie au quotidien.
« La sagesse est de voir le nouveau dans l’ordinaire, en s'accommodant du monde tel qu’il est. Il y a des trésors cachés dans l’instant présent. » – Santoka

« Le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à l’autre est une attention profonde à l’égard de son existence.» – Sue Atchley Ebaugh

Et merci à toi Christine pour cette entrevue en 140 caractères tellement sympathique!

6/03/2010

G-B : De plus en plus de mères dans la quarantaine

La semaine dernière, Céline Dion annonçait qu'elle était enceinte de jumeaux à 42 ans.   Kelly Preston, l'épouse de John Travolta l'est aussi, à 47 ans. L'actrice Monica Belluci a  accouché d'une petite fille il y a quelques jours, à 45 ans.

Moi-même, j'ai eu mon petit dernier à 40 ans, presque 41.

Cette tendance est aussi à la hausse en Grande-Bretagne.

Selon le Office for National Statistics, le nombre de femmes qui y enfantent après 40 ans a triplé depuis vingt ans : elles étaient 9 336 en 1989 et 26 976 en 2009.

Contrairement à certaines croyances, ce ne sont pas forcément des carriéristes qui décident de se donner dans la maternité avant qu'il ne soit trop tard.  Les Britanniques sont tout aussi nombreuses à avoir un premier, un deuxième qu'un troisième enfant à cet âge.  D'autres ont déjà fondé une famille lors d'une première union et souhaitent « repartir » en famille avec un nouveau conjoint.  Enfin, nombreux sont les jeunes couples qui retardent leur projet de fonder une famille parce qu'ils n'en ont pas les moyens.

Ici aussi, le nombre de grossesses tardives augmente. Si le sujet vous concerne, je vous recommande de lire ce dossier.

Pour ma part, le temps de conception a été un peu long, mais nous y sommes arrivés quand même. Après coup, je suis toujours très heureuse de mon choix.

6/01/2010

Premier rendez-vous des blogueuses québécoises : mise à jour

À la fin de la semaine dernière, j'ai créé un petit sondage pour mesurer l'intérêt des blogueuses au sujet des ateliers qui pourraient être offerts durant le premier rendez-vous des blogueuses québécoises.  Je suis très contente car 98 personnes ont déjà répondu et les résultats nous permettront de structurer une offre qui sera très riche.  Si vous n'avez pas encore participé au sondage, vous pourrez le faire jusqu'à jeudi le 3 juin à minuit. 

Pendant ce temps, Mélanie Thivierge et moi-même avons commencé à approcher de possibles conférencières (nous visons trois conférences principales pendant la journée) et à discuter avec elles des thématiques qu'elles souhaitent aborder.

Entre temps, notre ami Bruno Santerre (le seul gars de toute cette organisation!!!) et Amélie St-Pierre font des démarches pour dénicher une salle qui saura convenir à nos besoins et on commence déjà à discuter de possibles commandites.  Évidemment, on continue de plancher sur un nom d'événement!  Pas facile!

Si vous prenez connaissance de cet événement en préparation pour la première fois, vous pouvez vous joindre aux autres blogueuses sur Facebook pour continuer de suivre l'évolution du projet prévu à Montréal en novembre 2010 (le 6, le 13 ou le 20). 

J'aimerais d'ailleurs profiter de ce billet pour remercier toutes celles qui ont mis l'épaule à la roue en passant le mot via Twitter et Facebook ainsi que celles qui proposent leur aide.  Vous êtes formidables! 

Alors, on continue!