3/31/2010

Bon congé et sondage au sujet d'une journée conférence

À moins d'une exception de taille, je vais momentanément me retirer de la blogosphère pour profiter pleinement de notre congé de Pâques. Au retour, je vous raconterai tout ça!

D'ici là, je continue de méditer sur cette idée d'organiser un congrès de mères blogueuses ou de femmes blogueuses québécoises. Celles qui m'ont proposé leur aide peuvent m'envoyer leurs coordonnées complètes à mamamiiia@mamamiiia.com et je communiquerai avec vous vers la fin d'avril. Peut-être pourrait-on s'organiser une rencontre en chaire et en os pour discuter de ce beau projet? Début mai, peut-être?

En attendant, voici un petit sondage informel. Préférez-vous qu'on organise un congrès/conférence pour les mères blogueuses à la Cybermummy (comme en G-B) ou un congrès pour les femmes blogueuses à la BlogHer?


N'hésitez pas à ajouter vos commentaires et suggestions. J'en ferai le bilan la semaine prochaine.

D'ici là, abusez du chocolat, ça fait du bien!!!

3/30/2010

Les mères blogueuses britanniques auront leur premier congrès

CyberMummy2010

3rd July, Ibis London Earls Court

The growing power of the mummy blogger

Mummy blogging has become of the one most distinct and influential blogging tribes in the UK, with a rapidly growing number of members from all sections of society.

Now, there is a place for mummy bloggers to meet, network, learn and grow their sites: the 2010 CyberMummy Conference.

Expand your expertise and learn how to improve both the quality and the visibility of your blog in our one-day conference, jam-packed with sessions featuring your favourite bloggers and leading Internet experts. Technically oriented sessions called CyberLabs will focus on the nuts and bolts of running a blog, from using search engines to navigating safety and ethical issues. We'll also be addressing how to work with sponsors, make money from your blog, and take advantage of what's new and exciting in the blogging world.

En juillet 2010, les mères blogueuses britanniques auront leur premier congrès annuel. Au cours de cette journée, les mères blogueuses assisteront à des conférences et des ateliers qui leur permettront d'approfondir leurs connaissances de la blogosphère et d'Internet, des statistiques de fréquentation, des techniques de marketing. Un bloc complet est consacré aux tarifs publicitaires et à la gestion des commandites. Évidemment, cet événement permettra aux mères blogueuses de se réseauter et d'échanger.

J'aime beaucoup l'idée et je me disais qu'il serait peut-être plaisant de s'organiser une journée-conférence semblable pour les mères blogueuses québécoises? Nous avions eu tellement de plaisir à faire connaissance au lancement de Mère indigne en 2008, il me semble qu'on pourrait se planifier une petite journée spéciale «juste pour nous autres». Qu'en pensez-vous? Comment cette journée pourrait-elle vous être utile?

Si ça vous tente, je l'organise! (avec un peu d'aide, évidemment!) :-)

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3/28/2010

Les femmes soutien de famille - Economix Blog - NYTimes.com

Women as Breadwinners

The Center for American Progress, a liberal research organization in Washington, today released a report on the changing role of women in the United States. The report is not entirely economic in nature — it’s a collaboration with Maria Shriver, and contributors include Oprah Winfrey. But it generally focuses on the fact that women now hold nearly half of American payroll jobs.

Quelques statistiques intéressantes ici sur la place des femmes dans le marché du travail aux États-Unis. Les femmes restent-elles à la maison pour élever leurs enfants? Tendance plutôt marginale quand on regarde ces données :

Ainsi :

-La moitié des emplois sont occupés par des femmes.
-L'épouse-mère-de-famille typique contribue à 42.2% du revenu familial
-Par contre, pour un degré de scolarité équivalent, les femmes gagnent encore moins que les hommes.

À lire : http://economix.blogs.nytimes.com/2009/10/16/women-as-breadwinners/#

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3/27/2010

Savez-vous vraiment comment plier un t-shirt?



Ok, la première qui peut faire ça, je lui refile ma pile de vêtements à plier!

Plus elles ont d'enfants, moins les mères risquent le suicide

Having more kids reduces suicide risk for mothers, study suggests

The more children a mother has, the less likely she is to take her own life, according to a new study published Monday in the Canadian Medical Association Journal.

The Taiwanese study looked at more than 1.2 million women over 20 years.

It found a 39-per-cent decrease in suicide mortality among those with two children and a 60 per cent decrease among women with three or more, compared with those with just one child.

 

Ce sont les résultats d'une étude publiée par l'Association canadienne médicale. On explique que le fait d'avoir plusieurs enfants augmenterait l'estime de soi. De plus, la maternité aurait un impact positif sur le réseau social et donnerait aux femmes le sentiment de jouer un rôle positif dans la société. Les enfants apporteraient aussi une forme de soutien moral.

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3/26/2010

« Nous sommes toutes des mères médiocres » - Société - 23/03/2010 - leParisien.fr

Dans une entrevue accordée au Parisien.fr, la controversée Élisabeth Badinter affirme que nous sommes toutes des « mères médiocres», moyennes. La mère parfaite n'est qu'un mythe. Celle qui s'en prend au maternage écologique et qui affirme que l'instinct maternel n'existe pas n'a peut-être pas tout faux?

À lire : http://www.leparisien.fr/societe/nous-sommes-toutes-des-meres-mediocres-23-03...

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3/23/2010

Dix raisons de ne pas habiter en ville

Hier, le maire Tremblay annonçait une série de mesures pour encourager les familles à devenir propriétaires à Montréal. Il propose des mesures comme le remboursement de la taxe de Bienvenue, une aide financière de 12 500$ à l'achat d'une propriété (avec un plafond de 295 000$! ), six mois de transport en commun gratuit, l'installation d'Internet sans fil dans les aréna, places de stationnement réservées, etc.

L'effort est louable, mais ce ne sont pas ces mesures qui m'auraient retenue en ville il y a cinq ans. Encore moins d'y retourner.

Quand le moment est venu de devenir propriétaires, je me suis résignée à déménager en banlieue, mois qui aimais la ville et y habitais depuis presque quinze ans. Mon chum était beaucoup plus banlieusard que moi, mais je me suis laissée convaincre. Pourquoi?

1) D'abord, le prix trop élevé des propriétés et la lourdeur du compte de taxes. Trop cher! Sans compter que bien des propriétés montréalaises nécessitent des rénovations importantes. Nous ne sommes ni riches ni pauvres, la classe moyenne quoi. En banlieue, on a trouvé une maison qu'il fallait rénover, mais aujourd'hui, notre hypothèque n'est vraiment pas très élevée et le compte de taxes est raisonnable. Ah oui, et je ne voulais pas de locataires.

2) Pas d'ascenseurs dans les métros. Avec une poussette, c'est pas la joie. Je mets M. Tremblay au défi de passer une journée entière à se déplacer avec une poussette en métro et en autobus (avec un enfant dedans!). À Vienne, il y a des ascenseurs dans presque toutes les stations.

3) Problèmes de stationnement, même avec des vignettes. Quand on a des enfants, que les garderies sont dispersées partout en ville, il est bien difficile de se passer d'une voiture, si petite soit-elle. De toute manière, même si j'aime les balades à vélo, je ne suis pas du genre à me véhiculer en bicyclette été comme hiver. Et l'hiver, j'en avais vraiment marre de pelleter un espace pour me le faire piquer aussitôt.

4) Rues passantes et vitesse des voitures. Ok, depuis le temps, on a réduit à 40 km heure la vitesse dans les rues, mais qui la respecte vraiment? Qui respecte les passages piétonniers?

5) Malpropreté des rues, du métro. Poubelles pleines.

6) La durée totale du transport aller-retour entre mon lieu de travail et mon domicile en banlieue est pratiquement la même que lorsque j'habitais en ville. Une heure environ porte-à-porte.

7) Tannée d'habiter dans un 2e ou 3e étage. Avec des enfants, pas idéal.

8) Espace vert à proximité. En banlieue, cet espace vert est dans ma cour. Les parcs sont partouts et propres (et exempts de seringues et condoms). En prime, on a le Mont-Bruno à 5 minutes.

9) C'était facultatif, mais nous sommes bien contents d'avoir une piscine dans notre cour.

10) Finalement, avec le train de banlieue qui nous mène au centre-ville en 20 minutes, toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas s'établir en ville.

Cela dit, il y a des jours ou je m'ennuie de la ville (pas mon chum, par contre!). Le bourdonnement de l'avenue Mont-Royal, la diversité du marché Jean-Talon et les pique-niques dominicaux au parc Jarry me manquent parfois. Mais au quotidien, c'est plus léger.
Si ce n'était que mon employeur est à Montréal, je n'y mettrais que rarement les pieds. L'omniprésence des parcomètres, la merveilleuse idée de fermer la rue Ste-Catherine en été (qui cause tout un bouchon de circulation à l'entrée du Pont Jacques-Cartier) et la difficulté d'utiliser les transports en commun avec une poussette ne m'y encouragent pas. Montréal n'est pas New York. Elle n'est pas incontournable.

Et vous, préférez-vous la ville ou la banlieue avec des enfants?

On verra, à ma retraite, peut-être que j'y retournerai...

3/17/2010

Vos enfants seront-ils en meilleure santé si vous travaillez à temps partiel?

Ce n'est pas moi qui le dit, mais plutôt le résultat d'une nouvelle recherche publiée dans le Journal of Social Science and Medicine, en Australie.

Ainsi, les mères qui travaillent à temps partiel auraient des enfants en meilleure santé physique que celles qui travaillent à temps plein...ou même que celles qui restent à la maison! Ces enfants regarderaient une heure de télévision de moins par jour, seraient plus actifs physiquement et moins portés à grignoter.

L'étude, intitulée « Do working mothers raise couch potato kids? », a été menée auprès de 4 500 enfants afin de vérifier s'il existe un lien entre les enfants souffrant de surpoids et la participation accrue des mères au marché du travail. Selon les chercheurs, entre 18 et 20% des enfants souffrent d'obésité ou d'embonpoint (mais on ne précise pas si ces données sont exclusives au groupe d'enfants étudié ou à l'ensemble des enfants australiens).

Les chercheurs concluent que les mères qui travaillent ont moins de temps pour promouvoir et encourager l'activité physique et préparer des repas cuisinés. Par contre, ils n'ont pas été capables de comprendre pourquoi les enfants dont la mère reste à la maison avaient aussi un moins bon bilan de santé. Les causes véritables de l'embonpoint seraient-elles ailleurs?

Ici au Québec, une étude sur l'évolution du poids corporel des petits Québécois de 1978 à 2005 montre que les enfants qui souffrent de surpoids proviennent plus souvent des familles à bas revenu et où les parents sont moins scolarisés. On remarque aussi une prévalence de l'embonpoint chez petits Québécois provenant des milieux ruraux.

Alors, peut-on vraiment conclure que l'obésité des enfants est la faute des mères qui travaillent à plein temps? J'en doute sérieusement. N'est-ce pas là une autre étude pour culpabiliser les mères et insinuer qu'elles portent sur leurs épaules tous les malheurs du monde? (Car bien sûr, les pères n'auraient rien à faire là-dedans...).

Bonne fin de journée!

3/14/2010

J'ai parfois l'impression que c'était hier.  L'automne, l'hiver et le printemps se fondent en souvenirs un peu confus.  La pertes de mes eaux, les nuits blanches, les tétées, des pépines dans mon sous-sol (traumatisme), des premiers sourires, des purées, d'autres tétées, des biberons, des couches pleines, des moments doux et forts de complicité jouent en boucles dans mon esprit.  À peine cette nouvelle vie a-t-elle eu le temps de m'habiter que déjà, je dois commencer à planifier mon retour au travail.

Retourner au bureau ne me trouble pas en soi, car j'y ai du plaisir.  Laisser Louis-Philippe à la garderie ne me traumatise pas car je sais qu'il sera entre de bonnes mains (on a obtenu une place dans un super CPE).  Non, ce qui me trouble, c'est de constater à quel point le temps passe vite.  Il y a dix mois, c'était un petit bébé tout fragile et déjà, il a de belles grosses pattes solides, prêtes à tout pour trouver la liberté.   Hier, c'était un bébé et déjà, il dit « maman ».  Demain, on sera à la veille de le voir partir à son bal de graduation.

Le temps n'est qu'une formule pour marquer le rythme de la lune et du soleil,

3/10/2010

SOSgarde et la mission de Paulina : donner du répit aux parents

Il y a moins d'un an, Paulina Podgorska, mère monoparentale d'un petit garçon de 4 ans, a eu une idée pour se lancer en affaires. Du coup, elle quitta son emploi et se mit à l'ouvrage : six mois plus tard, en octobre 2009, elle accouchait de SOS garde, un service en ligne qui permet de trouver une gardienne d'enfant, d'animaux ou une aide à domicile pour aînés.

D'origine polonaise, Paulina a immigré au Canada avec ses parents en 1987 et a fait s
es études collégiales et universitaires ici. Elle a accepté de raconter son aventure à Mamamiiia!


Que faisais-tu avant de démarrer SOS garde? Comment as-tu fait le saut?

J'étais en marketing et en publicité et j'en avais marre. Une idée me trottait dans la tête et j'avais des sous de côté. Quand je travaillais dans la publicité, j'avais des horaires pas possibles et c'était difficile de trouver une gardienne. C'est ainsi que j'ai développé SOS garde.

Combien temps s'est-il écoulé entre le moment où tu as eu l'idée et son exécution?
J'ai immédiatement mis l'idée à exécution, mais ça m'a pris un bon six mois de préparation.

Tout ça en six mois?
Oui, au début, je voulais le faire en 3 mois! J'ai été chanceuse, j'avais de bons partenaires.

Crois-tu que ce sera long pour rentabiliser ton entreprise?
Il y a déjà une très forte demande. Les gens sont très intéressés et en deux mois et demi (NDLR: c'était en janvier) une centaine de familles sont déjà enregistrées et plus de 600 gardiennes.

L'idée de base de ce service, est de donner du répit aux parents : trouver une gardienne rapidement et éliminer le plus de stress possible dans le processus. SOSgarde n'est pas une agence de placement ou de référencement. C'est un point de rencontre avec des candidates en recherche active d'emploi. Ce que j'offre aux parents, c'est un moyen facile d'effectuer la sélection de leur gardienne, car ils ont accès à un profil très détaillé des candidates qui peuvent même préciser si elles détiennent un certificat d'antécédents criminels. Quand on cherche une gardienne, on veut avoir le choix parmi plusieurs. Je propose aussi aux parents un canevas d'entrevue pour faciliter le processus de sélection.

Quand tu as démarré ton entreprise, as-tu d'abord quitté ton emploi ou as-tu fait les deux en même temps?
Non, je n'avais plus d'emploi. J'ai vraiment coupé les ponts et je me suis lancée dans l'entreprise. Faire les deux et être mère monoparentale, c'est impossible. De ma propre expérience, si tu veux que ça fonctionne, tu dois faire les choses comme il faut. Par exemple, il faut faire une étude de marché. Pendant qu'on travaille, on peut faire une étude de marché et un plan d'affaires, mais à partir du moment où on commence à parler avec des clients potentiels, il faut s'y consacrer totalement. D'abord par manque de temps et deuxièmement, parce que tu n'as plus le coeur à ton emploi.

Avais-tu déjà de l'expérience en tant qu'entrepreneure? Y avait-il des entrepreneurs dans ta famille?
Je n'ai jamais démarré d'entreprise, mais j'ai travaillé dans une agence de pub et le processus d'acquisition de nouveaux clients m'a donné une solide expérience pour le démarrage de mon entreprise. C'est là aussi que j'ai développé mon esprit d'entrepreneurship, mon autonomie, ma créativité, ma débrouillardise. J'étais directrice des comptes dans une agence de publicité.

Au Canada et au Québec, on trouve un superbe appui et réseau pour les entrepreneurs. Je fais présentement le programme SAJE pour les travailleurs autonomes et je le recommande fortement. C'est 40 heures de formation avec des experts. Cette formation m'a permis de cristalliser mes idées.

Quelles sont les réalités spécifiques d'une mère et entrepreneure? Élever seule son enfant, c'est tout un défi, non?
Tu es toujours mère, même si tu deviens entrepreneure. La pression est toujours la même entre le travail et la maison. Oui, je suis mère monoparentale. Mais avec ma propre entreprise à domicile, je n'ai plus besoin de demander à personne pour aller chez le médecin avec lui.

Qu'est-ce qu'un réseau peut t'apporter? Par exemple, les Mamentrepreneures?
Ce qui m'attire par ce réseau, c'est de briser isolement de l'entrepreneure. De rencontrer des gens qui ont un esprit, une réalité et des problèmes communs. Sortir de la maison, voir d'autres femmes. C'est difficile d'être seule tout le temps.

Est-ce que tu gères ton entreprise uniquement de la maison?
Je sors de temps en temps, mais je gère mon entreprise principalement de la maison. Mon entreprise se passe principalement sur Internet.

Est-ce la job de rêve?
Ben...je commence à avoir mal aux yeux **rire**!

À quoi ressemble ton travail au quotidien?
Moi, je suis en marketing, et l'essentiel de mon travail est de faire du marketing. Je vois à l'optimisation continuelle de mon site, aux relations avec les usagers, aux stratégies publicitaires. J'ai construit une machine et maintenant je m'occupe de la faire rouler.

En étant entrepreneure, est-ce que ça génère plus ou moins de stress?
C'est beaucoup de stress, mais c'est un stress beaucoup plus productif. Dans mon ancien milieu de travail, la sécurité d'emploi n'existait pas et ça me générait beaucoup de stress négatif, de l'angoisse. Maintenant, avec mon entreprise, le stress me met en action. Avant de se lancer en affaires, pour mettre toutes les chances de son côté, il faut un réseau qui te supporte financièrement et qui peut t'accorder du temps. Si tu as ça, tu peux mieux gérer ton stress. Bien sûr, si je fais une erreur, c'est moi-même qui paie pour, mais si j'ai un succès, c'est moi qui en bénéficie.

Crois-tu continuer de gérer ton entreprise toute seule à long terme?
Ça va me prendre des employés si ça continue à croître comme ça. J'aimerais aussi que mon entreprise privilégie la conciliation travail-famille. Permettre le télétravail, les horaires flexibles. Ce que moi je voulais, je veux l'offrir à mes employés.

Où te vois-tu dans 5 ans?
Plus grand, plus d'offres !!!! . J'aime beaucoup la nature de cette entreprise. La plus grande satisfaction c'est le feedback des parents. Je veux continuer de faciliter la vie aux parents.

C'est donc possible d'assouplir les règles en milieu de travail et d'obtenir des résultats?
Oui, car si tu offres la souplesse aux employés, ils seront plus productifs et à long terme, ils seront plus fidèles à l'entreprise.

Dans ton ancien milieu de travail (agence de publicité), qu'est-ce qui nuisait à la conciliation travail-famille?
D'après moi, c'est la compétition. C'est un milieu très très compétitif. Il y a beaucoup de petites agences. Plus il y a de compétition, plus tu dois être performant et il y a une culture [de compétition] qui se développe. J'ai travaillé en publicité en Angleterre et en Australie et c'est ici, au Québec que j'ai trouvé ça le plus le plus difficile. La culture nord-américaine, c'est très «rought». Dans la plupart des agences, les dirigeants sont des hommes et quand tu es une femme avec des enfants...c'est pas très bien vu.

Quand on est jeune, on se donne beaucoup à l'entreprise, mais ce n'est pas forcément reconnu. Quand on vieillit, on a moins envie de tout donner. On devient moins naïf. Et quand les enfants arrivent, les priorités changent drastiquement. Je veux voir mon enfant grandir, être là pour le coucher le soir. Je ne veux pas être crevée et incapable d'apprécier mon fils.

As-tu l'impression que ce discours-là s'implante de plus en plus dans notre société?
Pour ceux qui ont le courage de changer les choses, oui. Des amies mon dit qu'elles recherchaient une entreprise qui pouvait les accommoder comme mères, même si elles sont moins payées. Mais ce n'est pas encore très répandu.

Crois-tu que ça peut changer plus rapidement si les hommes s'en mêlent?
Oui, mais ils ne vont pas s'en mêler! Il y en a certains qui vont le faire, mais la majorité est trop confortable là où elle est. Ce sont nos filles qui vont changer les choses.

Et maintenant que tu as ton entreprise, as-tu plus de temps pour toi?
Ahhhhhhhh, ça je ne sais pas....! C'est surtout la liberté qui me rend beaucoup plus heureuse qu'avant. Ça comporte des risques que d'avoir une entreprise, mais je suis tellement plus heureuse d'avoir cette liberté, de décider pour moi-même de ma destinée.

***

3/07/2010

Bilan d'une première relâche scolaire


J'avais pour objectif d'organiser pour mon fils des activités peu coûteuses pour notre première relâche et j'ai réussi. Étant en congé parental, nos revenus familiaux actuels nous commandent un peu de retenue. Si un des deux parents peut prendre congé, il est donc possible de passer une belle semaine sans trop dépenser.

Or, comme le disait Nathalie Collard dans son éditorial de la semaine dernière, ce ne sont pas tous les parents qui peuvent se permettre de prendre congé pendant la relâche. Et c'est à ce moment que la facture grimpe : les camps de jour coûtent entre 100 et 200$ par enfant, parfois davantage. Dès qu'on a plus d'un enfant d'âge scolaire, la facture est salée...ou alors, on laisse les enfants sans supervision à la maison. Dans les milieux moins favorisés, c'est un phénomène courant semble-t-il.

Or, sans provenir d'un milieu défavorisé, étant de la classe moyenne, je trouve aussi que c'est dispendieux. Pourquoi ne pas maintenir l'accès aux services de garde de l'école pendant la relâche? Pourquoi les activités sont-elles si dispendieuses? D'ailleurs, je viens de recevoir le prospectus pour les camps de jour de l'été...wow! C'est vraiment cher! Mais ça, je vous en reparlerai...

Enfin, c'est peut-être parce que j'avais aussi un bébé à trimbaler et que mes nuits sont encore en dents de scie, mais je n'étais pas fâchée que la semaine se termine. Je suis crevée!

3/04/2010

Relâche - Jour 4 - Lavage, popotte et piscine

C'est bien beau de sortir avec les enfants, mais avec un bébé, le lavage prend rapidement des proportions astronomiques. Pour dire vrai, je n'ai même pas eu le temps de faire mon propre lavage. J'en suis rendue à porter de vieilles culottes de jogging démodées avec des t-shirts trop portés. Au moins, j'ai trouvé le temps de me laver...c'est au moins ça!

Donc, ce matin, j'ai fait une séance de popotte en purée pour bébé, ai cuisiné un chili vraiment savoureux dans le crockpot (à peu près cette recette, mais en version moins épicée) et, après le dîner, nous sommes allés à la piscine où j'ai failli me blesser au dos, car on avait choisi cette semaine pour rénover l'ascenseur. Oui, la direction de l'établissement ou la commission scolaire a choisi de rénover l'ascenseur pendant cette semaine où des petites familles comme la mienne se promènent avec un bébé en poussette pour se rendre à la piscine. Sans compter le sac d'équipement, le sac à couche, etc...C'est tellement lourd!

Bref, c'est LA semaine familiale par excellence, il me semble que les installations devraient être pleinement accessibles. Et si quelqu'un en fauteuil roulant avait été avec nous?

Mais bon, je chiâle....Mais je vous le dis, il y a encore trop d'endroits où l'on ne facilite pas la tâche aux parents en poussette. À quand une société «poussette-friendly»?

Relâche - Jour 3 : Mon accordéon à moi

La mère d'un ami de Raphaël a eu la gentillesse de nous donner des billets pour assister au mini-spectacle «Mon accordéon à moi » qui avait lieu au centre culturel de notre municipalité.

Je me disais qu'il serait bénéfique que mon grand fasse une sortie culturelle pendant ses vacances et il démontrait une belle ouverture d'esprit à l'égard de cet instrument de musique qu'il ne connaissait pas.



Eh bien, nous avons tous les deux été déçus. Le spectacle en tant que tel n'est pas complètement dénué d'intérêt car les enfants s'amusent véritablement au son de la musique qui, en elle-même, est plutôt divertissante. Par contre, l'accordéoniste - qui doit pourtant être habitué auprès des enfants - me donnait l'impression qu'il allait faire une crise à toutes les fois qu'un enfant n'était pas totalement captif de sa prestation. Je l'imaginais retourner dans sa loge en maugréant contre les petits monstres. Vous voyez le genre? Un faux-gentil ou un gentil-parce-qu'il-faut-gagner-sa-vie. Il laissait transparaître une certaine impatience qui me rendait mal à l'aise...Et mon fils - qui a visiblement fait des efforts pour apprécier le spectacle - avait tendance à décrocher complètement pendant entre les pièces musicales. L'animation était amusante au début, mais au fur et à mesure que le spectacle se déroulait, il perdait intérêt. Ressentait-il le manque d'empathie du musicien?

Heureusement, la prestation ne durait que 45 minutes et nous n'étions pas fâchés de partir. C'est dommage, car Steve Normandin est un accordéoniste de talent et j'aurais volontiers écouté plus longuement ses pièces de tango (on a eu droit à quelques minutes seulement, moi qui adore le tango!)

Alors, aujourd'hui, c'est déjà le 4e jour de relâche et je crois qu'on va faire relâche de la relâche. Vous me suivez? C'est bien beau de sortir et de s'éclater, mais les tâches domestiques me rappellent à l'ordre, en particulier la pile de lavage accumulée et la planification des repas.

Demain, peut-être les quilles? À suivre...

3/02/2010

Relâche - Jour 2 : Direction patinoire du Vieux-Port

Aujourd'hui, nous avions prévu retourner à la piscine, mais quand nous avons vu le soleil ce matin, il était bien difficile d'y résister. Je voulais absolument passer la journée à l'extérieur. Non-négociable! (et ce, même si j'ai été réveillée au beau milieu de la nuit par bébé qui voulait faire le party!)

Puisque la plupart des patinoires naturelles ont déjà rendue l'âme, nous avons eu l'idée d'aller à la patinoire réfrigérée du Vieux-Port de Montréal.


Et quelle bonne idée!

Pour dire vrai, j'avais quelques appréhensions à me déplacer en ville avec les deux enfants. Peur d'avoir de la difficulté à trouver du stationnement, peur de me retrouver dans des installations mal adaptées pour la famille, peur de payer trop cher pour tout. Pourtant, j'avais tord d'avoir peur, car la dépense était tout à fait raisonnable et les installations très bien adaptées. Il y a même une descente pour faciliter l'accès aux poussettes sur la patinoire!

Après une heure de patin, nous avons finalement décidé de prendre une collation. J'avais apporté des juliennes de pommes vertes, des fromages et du jus, mais le grand n'a pu résister à l'envie d'un chocolat chaud! J'ai aimé que le bistro soit aménagé de manière à pouvoir conserver nos patins dans les pieds. Même à la toilette! Très pratique avec les enfants, car on a pas envie de leur retirer leurs patins à chaque petite pause. Enfin, il y avait même une table à langer....pas le dernier modèle, mais c'est quand même apprécié avec un bébé. Une fois bien restaurés, nous sommes retournés sur la patinoire jusqu'à 17h! Le grand était infatigable!

Nous avons donc passé un excellent après-midi sous les rayons de soleil printaniers et...encore une fois, sans dépenser une fortune! Les sorties improvisées, ce sont souvent les meilleures, non?

Si l'envie vous prend d'y aller, notez que la patinoire fermera pour la saison le 7 mars prochain.

Seul bémol : le site de la Ville de Montréal donne très peu d'informations et elles sont mal regroupées. J'avais trouvé le tarif du stationnement avant de partir, mais rien au sujet des coûts pour accéder à la patinoire. On pourrait également décrire les installations, nous informer de la présence d'un bistro, de la possibilité d'apporter son lunch ou de promener de jeunes enfants en poussette sur la glace, etc. Ces renseignements sont tellement importants lorsqu'on planifie une sortie avec de jeunes enfants.

Alors, voici les tarifs si jamais vous les cherchez aussi :

-le stationnement à proximité de la patinoire : coût 4$/heure ou max. 10$
-entrée pour un adulte : coût 6$
-entrée pour enfant de 6 à 12 ans coût : 4$
-enfant 6 ans et mois gratuit (il y a une certaine confusion ici pour les enfants de 6 ans, non?)

Au programme mercredi après-midi : nous irons voir le spectacle Mon accordéon à moi au centre culturel de notre sympathique ville de banlieue! Je vous en reparlerai!

Maintenant, au dodo!


Relâche - Jour 2 : On commence par une nuit blanche

Bébé, lui, n'a vraiment rien à cirer de la semaine de relâche. Lui, il a décidé qu'il se levait à 3:00 du matin pour un petit «snack» et une partie de bébelles. Deux heures plus tard, il vient tout juste de s'endormir, mais moi, je ne sais plus trop quoi faire. Me faire un café? Retourner me coucher pour me faire réveiller dans deux heures par mon plus vieux

Il faudrait que j'explique le concept de la relâche à mon bébé...

Je pense qu'aujourd'hui, la relâche sera un peu fade...à suivre.

3/01/2010

Relâche - Jour 1 : Expérience Maneige et piscine


C'est ma première semaine de relâche cette année et puisque je suis en congé parental, j'ai décidé de garder ça simple et de privilégier les activités gratuites plutôt que de dépenser pour des activités dans un camp de jour. Après tout, je suis à la maison, autant en profiter!

Pour commencer la semaine, nous avons passé la matinée à l'expérience Maneige au parc régional de Longueuil. Malgré le peu de neige, la mini-pente et les moniteurs étaient près à accueillir les petits mousses pour leur initiation au ski. Raphaël y était déjà allé une fois avec l'école et avait aimé son expérience. Je félicite cette initiative de l'Association des stations de ski du Québec. C'est tout à fait gratuit, l'équipement est fourni et c'est un environnement idéal pour laisser nos petits s'initier à ce sport. Et on peut y retourner à volonté...tant qu'il y a de la neige. C'est ouvert toute la semaine de 10h à 16h et les enfants peuvent skier pendant une heure, parfois davantage.

En après-midi, nous sommes allés à la piscine pour se détendre. Bébé a grandement apprécié sa première expérience à la piscine! Grâce à la politique familiale de notre municipalité, la natation, le patin et le badminton sont gratuits cette semaine.

Que fera-t-on demain? Pour l'instant, il est question de retourner à la piscine en après-midi, mais j'ai décidé de ne pas trop planifier. Bon dodo, je suis crevée...