Toute la semaine, j'ai manqué de temps et c'est finalement ce soir que je trouve un petit moment pour savourer vos commentaires.
Oui, je les savoure, car vous prenez la peine d'écrire des commentaires tellement pertinents. Sérieusement, vos commentaires me donnent tellement envie de poursuivre ma réflexion et à échanger avec vous.
Et c'est pourquoi j'ai décidé de vous remercier ce soir. Sans vous, Mamamiiia n'aurait pas la même saveur.
Bonne fin de semaine! :-)
2/19/2010
Merci à vous...
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Christine Simard
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2/15/2010
Élisabeth Badinter rejette la mère parfaite...
La philosophe et auteure féministe française Élisabeth Badinter publie ces jours-ci un ouvrage - Le conflit, la femme et la mère - qui dénonce l'idéologie de la mère parfaite. Selon elle, l'allaitement, les couches lavables et toutes les méthodes plus naturelles de maternage menacent la liberté des femmes et a pour finalité de les renvoyer à la maison. Dans cette entrevue à Teva.fr, elle explique que ce courant est une « (...) interdiction à la diversité formidable des désirs féminins ».
Dans une autre entrevue accordée à 20Minutes.fr, elle explique sont point de vue : « La mère parfaite est au service de son enfant. C'est celle qui allaite pendant au moins six mois, à la demande. Cette idéologie s'est imposée de façon insidieuse au fil du temps. On est passé du «moi d'abord», des années 1970, au «bébé d'abord». Il y a une réelle menace pour la liberté des femmes, qui sont culpabilisées si elles ne se conforment pas à ce modèle.» Elle croit également que les jeunes femmes ont renoncé à défendre leurs droits en ne croyant plus nécessaire d'avoir une activité professionnelle.
Mme Badinter, qui est fortement admirée en France, craint que cette nouvelle tendance de maternage, soutenue par les mouvements écologistes, contribue à plus long terme à la précarité économique des femmes.
Je rejette aussi la pression sociale et commerciale pour me qualifier en tant que « mère parfaite », mais si j'ai envie d'allaiter ou de retourner travailler après un an de congé parental, je ne me sens aucunement esclave de mon enfant. Au contraire, je me sens grandement privilégiée!
Ce qui m'agace profondément du discours féministe issu des années 60 et 70, c'est cette idée selon laquelle toutes les femmes devraient se conformer à un seul modèle qui consiste à retourner travailler aussitôt que bébé a vu le jour. Si c'était pour moi la seule option, je me sentirais vraiment bafouée dans mon droit d'être mère selon mes valeurs et dans toute ma féminité.
La maternité n'est pas une maladie et être mère n'est pas un handicap et ne devrait jamais être perçu comme tel. Et s'occuper de ses enfants n'est pas dégradant. L'erreur de ce courant féministe, c'est de croire que les femmes seront plus épanouies en niant leurs besoins et leur réalité de femmes. Pourquoi serait-ce impossible de concilier son désir d'être mère - et d'être une bonne mère sans être parfaite - tout en réalisant ses ambitions professionnelles?
La véritable liberté des femmes c'est de pouvoir se réaliser comme bon leur semble et de donner à chacune les moyens économiques de le faire selon ses valeurs.
Dans une autre entrevue accordée à 20Minutes.fr, elle explique sont point de vue : « La mère parfaite est au service de son enfant. C'est celle qui allaite pendant au moins six mois, à la demande. Cette idéologie s'est imposée de façon insidieuse au fil du temps. On est passé du «moi d'abord», des années 1970, au «bébé d'abord». Il y a une réelle menace pour la liberté des femmes, qui sont culpabilisées si elles ne se conforment pas à ce modèle.» Elle croit également que les jeunes femmes ont renoncé à défendre leurs droits en ne croyant plus nécessaire d'avoir une activité professionnelle.
Mme Badinter, qui est fortement admirée en France, craint que cette nouvelle tendance de maternage, soutenue par les mouvements écologistes, contribue à plus long terme à la précarité économique des femmes.
Je rejette aussi la pression sociale et commerciale pour me qualifier en tant que « mère parfaite », mais si j'ai envie d'allaiter ou de retourner travailler après un an de congé parental, je ne me sens aucunement esclave de mon enfant. Au contraire, je me sens grandement privilégiée!
Ce qui m'agace profondément du discours féministe issu des années 60 et 70, c'est cette idée selon laquelle toutes les femmes devraient se conformer à un seul modèle qui consiste à retourner travailler aussitôt que bébé a vu le jour. Si c'était pour moi la seule option, je me sentirais vraiment bafouée dans mon droit d'être mère selon mes valeurs et dans toute ma féminité.
La maternité n'est pas une maladie et être mère n'est pas un handicap et ne devrait jamais être perçu comme tel. Et s'occuper de ses enfants n'est pas dégradant. L'erreur de ce courant féministe, c'est de croire que les femmes seront plus épanouies en niant leurs besoins et leur réalité de femmes. Pourquoi serait-ce impossible de concilier son désir d'être mère - et d'être une bonne mère sans être parfaite - tout en réalisant ses ambitions professionnelles?
La véritable liberté des femmes c'est de pouvoir se réaliser comme bon leur semble et de donner à chacune les moyens économiques de le faire selon ses valeurs.
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2/12/2010
Profession en droit et famille sont-ils compatibles?
Si on a des amies avocates (ou amis avocats), on sait à quel point les conditions de travail dans les grandes pratiques privées sont difficiles, notamment en raison des longues heures de travail qui y sont exigées. Or, un sondage réalisé par l'Association du jeune barreau de Montréal au printemps 2009, révèle que les jeunes avocats et avocates sont prêts à accepter un salaire moins élevé en échange de conditions de travail plus adaptées à la conciliation travail-famille. Chez les femmes interrogées et qui travaillent dans les grands cabinets, 81% d'entre elles préféreraient une diminution de salaire pour avoir des horaires plus flexibles (on peut consulter le rapport complet du sondage ici).
Selon le sondage de l'AJBM, 90% des répondants affirment avoir ou vouloir des enfants, mais 59% disent que le fait d'avoir des enfants peut nuire à leur avancement professionel et 45% estiment estiment que leur vie professionnelle est un obstacle pour fonder une famille. Les femmes qui exercent leur profession dans les grands cabinets, affirment à 90% que d'avoir un enfant pourrait nuire à leur avancement professionnel et 65% considèrent que leur vie professionnel est un obstacle pour avoir des enfants.
« De façon globale, dans tous les types de pratiques confondus, la conciliation travail-famille pour les jeunes de notre profession semble encore constituer un défi qui reste à être relevé » en conclut l’AJBM.
Comme l'explique Martine Renaud, l'avocate-maman de Droit.com, « Le modèle existant en pratique privée devra certainement être modernisé pour s’adapter davantage aux valeurs de ses avocats, particulièrement les jeunes qui formeront la relève, car ces derniers recherchent avant tout un milieu de travail stimulant et harmonieux dans lequel ils pourront se développer tant sur le plan professionnel que personnel (...)Les cabinets qui sauront ainsi s’adapter bénéficieront, en retour, de beaucoup plus de motivation de leurs avocats et arriveront à garder plusieurs talents au sein de leurs équipes (...) »
Selon le sondage de l'AJBM, 90% des répondants affirment avoir ou vouloir des enfants, mais 59% disent que le fait d'avoir des enfants peut nuire à leur avancement professionel et 45% estiment estiment que leur vie professionnelle est un obstacle pour fonder une famille. Les femmes qui exercent leur profession dans les grands cabinets, affirment à 90% que d'avoir un enfant pourrait nuire à leur avancement professionnel et 65% considèrent que leur vie professionnel est un obstacle pour avoir des enfants.
« De façon globale, dans tous les types de pratiques confondus, la conciliation travail-famille pour les jeunes de notre profession semble encore constituer un défi qui reste à être relevé » en conclut l’AJBM.
Comme l'explique Martine Renaud, l'avocate-maman de Droit.com, « Le modèle existant en pratique privée devra certainement être modernisé pour s’adapter davantage aux valeurs de ses avocats, particulièrement les jeunes qui formeront la relève, car ces derniers recherchent avant tout un milieu de travail stimulant et harmonieux dans lequel ils pourront se développer tant sur le plan professionnel que personnel (...)Les cabinets qui sauront ainsi s’adapter bénéficieront, en retour, de beaucoup plus de motivation de leurs avocats et arriveront à garder plusieurs talents au sein de leurs équipes (...) »
Or, on peut se demander si les changements de mentalité viendront un jour au sein de cette profession. Au moment d'écrire ces lignes, l'un des commentaires qui apparaissait au bas du billet de Mme Renaud disait ceci :
Ouf!....
NDLR 12/02/2010 à 8h25 : Plusieurs autres commentaires se sont ajoutés à la suite de celui-ci et les participant(e)s prennent plutôt pour Me Renaud.
« Stop complaining! Just because you, Martine, were unable to hack it as an attorney, stop trying to generalize it and blame your shortcomings on the entire profession. And I’m not sure who gave you the authority to speak on behalf of women everywhere, but your weekly column may be considered offensive to some women. You portray women as emotionally weak and unable to balance a career with family. I’m beginning to suspect that your departure had nothing to do with lifestyle choices. Had you been more successful, you could have afforded a nanny. After reading your column, perhaps you too are in need of a diaper change. »
Ouf!....
NDLR 12/02/2010 à 8h25 : Plusieurs autres commentaires se sont ajoutés à la suite de celui-ci et les participant(e)s prennent plutôt pour Me Renaud.
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2/01/2010
Un poupon-robot pour enseigner la maternité aux jeunes filles
Je viens de lire ça en prenant mon café...
En Grande-Bretagne, on a mis au point un poupon-robot pour enseigner à des jeunes filles comment prendre soins des bébés. Chaque poupée est dotée d'un bracelet qui permet de savoir comment les neufs jeunes filles choisies pour cette expérience se sont comportées avec les poupons...On n'arrête pas le progrès!
Croyez-vous qu'on va trop loin?
En Grande-Bretagne, on a mis au point un poupon-robot pour enseigner à des jeunes filles comment prendre soins des bébés. Chaque poupée est dotée d'un bracelet qui permet de savoir comment les neufs jeunes filles choisies pour cette expérience se sont comportées avec les poupons...On n'arrête pas le progrès!
Croyez-vous qu'on va trop loin?
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