Quand mon chum m'a dit qu'il devait travailler en ce dimanche après-midi, j'ai spontanément pensé à faire une belle "sortie" mère-fils au cinéma. Fiston était déjà allé avec son père il y a un an, mais jamais avec moi. On a donc pris le chemin du cinéma le plus proche où Monsters vs Aliens était à l'affiche en version originale. Donc, direction complexe Dix30. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour pour son enfant!
Je ne sais pas si c'est parce que je ne suis pas sortie depuis longtemps au cinéma, mais j'ai fait le saut en voyant les prix : 13,50$ par adulte (c'était la représentation 3D) et 7,50$ par enfant + taxes : total 24,00. Avant de partir, papa avait vendu l'idée à fiston que j'achèterais aussi du pop-corn. Si je voulais éviter de me faire arracher la tête, je n'avais plus le choix : petit pop-corn et petite orangeade en "fontaine" : 9,79$.
Heureusement, le film n'était pas trop mauvais et les effets 3D fonctionnaient. Et surtout, fiston a apprécié le film. En sortant de la salle toutefois, il fut attiré comme un aimant vers la salle des jeux électroniques. Bah, me suis-je dis, je vais lui donner une pièce de 1$ pour le contenter. Mais non, il fallait acheter un minimum de 35 jetons pour 10$. J'ai donc été obligée de me battre un petit peu avec lui pour qu'il comprenne que maman avait déjà assez dépensé et qu'elle n'avait pas envie d'engouffrer un autre p'tit 10 dans les poches de Cinéplexe Odéon...
Donc, pour une représentation d'une heure et trente-quatre minutes, j'ai dépensé environ 35$. Si mon chum était venu avec nous, un après-midi au cinéma avec un petit sac de pop-corn nous aurait coûté environ 50$. Est-ce que je suis vieux-jeu ou bien est-ce ridiculement dispendieux? Pas surprenant qu'il n'y avait qu'une vingtaine de personnes dans une salle qui peut en contenir au moins 150!
En tout cas, la prochaine fois qu'on retournera voir un film, ce sera au ciné-parc pendant l'été. Pas mal plus économique et on peut apporter de quoi se mettre sous la dent.
4/26/2009
Petite sortie au cinéma, grosse dépense
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Christine Simard
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La mère se divertit
4/24/2009
Cherche couches lavables
Bon matin!
J'ai beaucoup entendu de bien sur les couches lavables et je suis prête à faire un essai, enfin, peut-être...Quoique me connaissant, je vais probablement faire un "mix" jetable-lavable. Mais si les couches lavables sont vraiment efficaces, peut-être bien que je m'y habituerai...
Mais voilà, j'ai besoin de vos conseils.
Sur Twitter, on m'a suggéré les marques suivantes :
Bum Genius, les couches 3.0 (mariannickm )
http://tinyurl.com/2zkc3n
Les couches de la Mère Hélène (thierryB)
http://minurl.fr/ddw
Mais comment fait-on pour faire un choix? Y a-t-il des critères? Y a-t-il d'autres marques?
Si vous avez fait l'expérience des couchesjetables (oups!) lavables, quels conseils pourriez-vous donner à une débutante comme moi dans le domaine?
Merci à l'avance!
J'ai beaucoup entendu de bien sur les couches lavables et je suis prête à faire un essai, enfin, peut-être...Quoique me connaissant, je vais probablement faire un "mix" jetable-lavable. Mais si les couches lavables sont vraiment efficaces, peut-être bien que je m'y habituerai...
Mais voilà, j'ai besoin de vos conseils.
Sur Twitter, on m'a suggéré les marques suivantes :
Bum Genius, les couches 3.0 (mariannickm )
http://tinyurl.com/2zkc3n
Les couches de la Mère Hélène (thierryB)
http://minurl.fr/ddw
Mais comment fait-on pour faire un choix? Y a-t-il des critères? Y a-t-il d'autres marques?
Si vous avez fait l'expérience des couches
Merci à l'avance!
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La mère magasine
4/21/2009
Vive la mère libre, vive la mère imparfaite!
Je lisais le billet de La mère blogue de la semaine dernière sur la tendance de l'heure qui consiste à afficher son petit côté "mauvais parent, mauvaise mère" et je suis restée accrochée là-dessus...
Pour moi, cette tendance ne veut pas glorifier la véritable mauvaise mère. Loin de là. Elle reflète plutôt un ras-le-bol généralisé des mères qui dénoncent, chacune à leur manière, la pression sociale qui exige d'elles rien de moins que la perfection dans toutes les sphères : au travail, à la maison, dans l'exécution des tâches ménagères, dans la manière de nourrir et d'éduquer les enfants, dans la vie de couple et même dans la manière de se comporter elles-mêmes en société. Pire, qu'on cause allaitement, travail, divorce, alimentation, éducation ou ménage, il y a toujours un discours prêt à culpabiliser celles qui n'obéiraient pas aveuglement aux sacro-saints dogmes établis tantôt par un courant scientifique, tantôt par un courant religieux ou ultra-conservateur ou encore, par un courant environnementaliste ou néo-grano.
Lâchez-nous!
Qu'on conserve son emploi ou qu'on reste à la maison avec les petits, qu'on allaite ou pas, qu'on achète du bio, du Kraft dinner de temps à autres ou des purées commerciales, qu'on magasine en talons hauts,en running shoes ou en gougounes, on a le droit à notre individualité. Il n'y a rien ici qui mette la vie de nos enfants en danger.
Cette tendance, c'est le refus de se justifier à tout moment pour chaque décision prise concernant sa progéniture. Il y aura toujours des mégères, des psychopathes et des irresponsables, mais de manière générale, les mères aiment leurs enfants sans borne et tentent de faire de leur mieux avec les moyens à leur disposition. On peut toujours s'améliorer, mais de là à blâmer les mères pour tous les maux de la terre, il y a une limite.
Cette tendance est donc un pied-de-nez bien senti au jugement d'autrui, aux études pseudo-scientifiques culpabilisantes, aux gérants d'estrades biens-pensants et surtout, au sentiment de toujours se sentir inadéquate.
Vive la mère libre, vive la mère imparfaite!
Pour moi, cette tendance ne veut pas glorifier la véritable mauvaise mère. Loin de là. Elle reflète plutôt un ras-le-bol généralisé des mères qui dénoncent, chacune à leur manière, la pression sociale qui exige d'elles rien de moins que la perfection dans toutes les sphères : au travail, à la maison, dans l'exécution des tâches ménagères, dans la manière de nourrir et d'éduquer les enfants, dans la vie de couple et même dans la manière de se comporter elles-mêmes en société. Pire, qu'on cause allaitement, travail, divorce, alimentation, éducation ou ménage, il y a toujours un discours prêt à culpabiliser celles qui n'obéiraient pas aveuglement aux sacro-saints dogmes établis tantôt par un courant scientifique, tantôt par un courant religieux ou ultra-conservateur ou encore, par un courant environnementaliste ou néo-grano.
Lâchez-nous!
Qu'on conserve son emploi ou qu'on reste à la maison avec les petits, qu'on allaite ou pas, qu'on achète du bio, du Kraft dinner de temps à autres ou des purées commerciales, qu'on magasine en talons hauts,en running shoes ou en gougounes, on a le droit à notre individualité. Il n'y a rien ici qui mette la vie de nos enfants en danger.
Cette tendance, c'est le refus de se justifier à tout moment pour chaque décision prise concernant sa progéniture. Il y aura toujours des mégères, des psychopathes et des irresponsables, mais de manière générale, les mères aiment leurs enfants sans borne et tentent de faire de leur mieux avec les moyens à leur disposition. On peut toujours s'améliorer, mais de là à blâmer les mères pour tous les maux de la terre, il y a une limite.
Cette tendance est donc un pied-de-nez bien senti au jugement d'autrui, aux études pseudo-scientifiques culpabilisantes, aux gérants d'estrades biens-pensants et surtout, au sentiment de toujours se sentir inadéquate.
Vive la mère libre, vive la mère imparfaite!
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La mère dans tous ses états
4/19/2009
Alpha Mummy: la mère blogue aussi dans le Times
Depuis quelques mois, je suis devenue une régulière de ce blogue du Times Online : Alpha Mummy. Alimenté par quatre journalistes et mères de famille (Jennifer Howze, Eleanor Mills, Caitlin Moran et Sarah Vine), ce blogue britannique - qui a vu le jour en 2007 - s'adresse aux mères qui travaillent ainsi qu'à celles qui ont travaillé et qui souhaitent un jour y retourner. Et si vous voulez mon avis, il convient parfaitement à tous les parents, pères ou mères, qui ont envie de se documenter sur la parentalité. Ce que j'aime de ce blogue : la variété des sujets abordés, la rigueur journalistique, la qualité de l'analyse et l'humour de ces dames.
Jennifer Howze, la blogueuse-en-chef, a eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour Mamamiiia. J'avais envie d'en savoir un peu plus long sur ce blogue, mais aussi sur la réalité des mères britanniques.
J'ai laissé les réponses de l'entrevue en anglais, mais les questions ont été traduites :
1.What is the story behind your blog? How did you come up with this idea? (Quelle est l'histoire derrière votre blogue? Comment en êtes-vous venue à développer cette idée?)
3. Why do you feel you have to speak up as mothers?
(Pourquoi croyez-vous important de vous exprimer en tant que mère?)
5. What would improve the life of mothers in the UK?
(Qu'est-ce qui permettrait d'améliorer la qualité de vie des mères en Grande-Bretagne?)
6. Are dads very much involved ? (Les pères sont-ils impliqués?)
7. Anything else you would like to add? (Qu'aimeriez-vous ajouter?)
******
On peut aussi suivre les Alpha Mummy sur Twitter.
Thank you very much to the Alpha Mummies :-)
Jennifer Howze, la blogueuse-en-chef, a eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour Mamamiiia. J'avais envie d'en savoir un peu plus long sur ce blogue, mais aussi sur la réalité des mères britanniques.
J'ai laissé les réponses de l'entrevue en anglais, mais les questions ont été traduites :
1.What is the story behind your blog? How did you come up with this idea? (Quelle est l'histoire derrière votre blogue? Comment en êtes-vous venue à développer cette idée?)
The blog was originally conceived by several editors who were standing around in the kitchen one day, talking about coping with working parenthood. The idea was to create a blog that addressed the realities of being a working mother (or father) with intelligence and wit. When the Times relaunched its website at the beginning of 2007, we launched the blog as well. There are four of us who contribute to it: I'm the online lifestyle editor, Caitlin Moran and Sarah Vine are columnists for the paper, and Eleanor Mills is the editor of the Times Weekend section.
2. What is your central topic of interest with this blog? (Quel est le principal sujet de votre blogue?)
We've been lucky enough to get a great group of regulars coming to blog and discussing everything from maternity leave to TV characters we fancy. What's nice is that we can talk about the personal aspect of motherhood as well as the bigger issues such as government initiatives, research and pop culture.
3. Why do you feel you have to speak up as mothers?
(Pourquoi croyez-vous important de vous exprimer en tant que mère?)
There are a lot of great blogs out there revealing the personal side of motherhood. What Alpha Mummy aims to do is to create a wider conversation that also takes in the theories, trends, and politics of motherhood.
4. How would you qualify the situation of mothers in the UK? Do you have access to a maternity/parental leave? Is it easy/difficult to have access to quality daycare centre? Are they affordable?
(Comment décrireriez-vous la situation des mères en Grande-Bretagne? Avez-vous accès à un congé de maternité/parental? Est-ce facile /difficile d'avoir accès à des services de garde de qualité? Ces services sont-ils abordables?)
(Comment décrireriez-vous la situation des mères en Grande-Bretagne? Avez-vous accès à un congé de maternité/parental? Est-ce facile /difficile d'avoir accès à des services de garde de qualité? Ces services sont-ils abordables?)
I'm lead blogger on Alpha Mummy and American, so the maternity leave here is much more generous than what I'd heard about in the States (most friends with babies have taken lots of holiday after the birth to give themselves more time at home). New laws have extended maternity leave to a year but it's a hot topic of discussion in politics. There is debate about whether maternity leave ought to be changed to parental leave, with either parent able to take it.There is more of a culture here of mothers working part-time - it seems to me as an American there is more tolerance for alternatives to working full-time and still being taken seriously.As for quality childcare, that's an issue no matter where you live, isn't it? Here in the UK people generally use nannies in their own home, childminders who keep several children in the childminder's home, nurseries or some other kind of carer like a grandparent or an au pair. And it's expensive. The UK has some tax benefits for certain types of childcare but if you pay full taxes on all-day childcare, providing a good wage for the person looking after your child, you can pay thousands in taxes every quarter.
(Qu'est-ce qui permettrait d'améliorer la qualité de vie des mères en Grande-Bretagne?)
Affordable childcare, for one. Also, UK businesses don't have a tradition of providing in situ childcare as much as American ones do (although it's hardly ubiquitous there). Would be great if more big companies provided nurseries on site. Additionally, the long British holidays are a hardship for working parents - for example, my daughter's school Easter break was 3 weeks.Finally, all women much less working mothers would benefit from equal pay.
6. Are dads very much involved ? (Les pères sont-ils impliqués?)
Dads are definitely involved in the blog. While we focus on the experience of mothers (being mums ourselves), we like to include dads and their specific view of parenting, whether as a full-time working dad, part-time worker or stay-at-home dad.
7. Anything else you would like to add? (Qu'aimeriez-vous ajouter?)
Great idea to do email interviews. Thanks for including us!
******
On peut aussi suivre les Alpha Mummy sur Twitter.
Thank you very much to the Alpha Mummies :-)
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La mère blogueuse
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mères britanniques
4/07/2009
Le travail invisible compte-t-il?
Quand je passe l'aspirateur, quand je popotte, quand j'époussette ou quand mon chum fait le lavage du petit, nous contribuons au produit intérieur brut (PIB) du pays, selon l'Afeas. En 1992, la valeur du travail invisible représentait 34,0% à 54,2% du PIB, soit entre 235 et 374 milliards $ (Selon Statistique Canada, Enquête sociale sur le travail non rémunéré, 1992.)
Le 7 avril 2009 est la 9e journée du travail invisible et l'Aféas profite de l'occasion pour demander à la ministre d’État à la Condition féminine, l’honorable Helena Guergis, de faire en sorte que Statistique Canada évalue et comptabilise le travail non rémunéré, dit «invisible», effectué par les Canadiennes et les Canadiens, et ce, d’ici 2012.
La dernière fois que de telles données ont été compilées pour le Canada, c'était en 1992.
"L’Afeas réitère l’importance pour le Québec et le Canada d’évaluer le travail non
rémunéré au sein de la famille et de la comptabiliser au Produit intérieur brut (PIB), comme
ils se sont engagés à le faire lors de la Conférence internationale sur les femmes, à Beijing.
Particulièrement, en temps de récession, le travail des familles, surtout celui des femmes,
augmentera. Comment les aider si nos gouvernements n’en tiennent pas compte? "
Réaliste?
Le 7 avril 2009 est la 9e journée du travail invisible et l'Aféas profite de l'occasion pour demander à la ministre d’État à la Condition féminine, l’honorable Helena Guergis, de faire en sorte que Statistique Canada évalue et comptabilise le travail non rémunéré, dit «invisible», effectué par les Canadiennes et les Canadiens, et ce, d’ici 2012.
La dernière fois que de telles données ont été compilées pour le Canada, c'était en 1992.
"L’Afeas réitère l’importance pour le Québec et le Canada d’évaluer le travail non
rémunéré au sein de la famille et de la comptabiliser au Produit intérieur brut (PIB), comme
ils se sont engagés à le faire lors de la Conférence internationale sur les femmes, à Beijing.
Particulièrement, en temps de récession, le travail des familles, surtout celui des femmes,
augmentera. Comment les aider si nos gouvernements n’en tiennent pas compte? "
Réaliste?
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La mère travaille
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travaux ménagers
4/05/2009
France : promouvoir la parentalité auprès des employeurs
À l'automne dernier en France, l'Observatoire sur la responsabilité sociale des entreprises (ORSE) a publié un guide (téléchargeable gratuitement en pdf) pour sensibiliser les employeurs aux besoins des parents, en particulier des mères. Saviez-vous qu'il était normal en France de rester au bureau jusqu'à 19h? Comment y arrive-t-on si la garderie ferme à 18h00 ou si l'école se termine à 16h30? À lire sur le blogue de Maman travaille.
Aujourd'hui, Maman travaille reproduit un article du 20 minutes.fr qui comporte une liste de questions qui sont régulièrement posées en entrevue par les employeurs français. C'est à s'étouffer! En voici quelques exemples :
Aujourd'hui, Maman travaille reproduit un article du 20 minutes.fr qui comporte une liste de questions qui sont régulièrement posées en entrevue par les employeurs français. C'est à s'étouffer! En voici quelques exemples :
- Quel âge avez-vous ?
- Souhaitez-vous avoir un enfant dans les prochains mois ?
- Quelle solution avez-vous pour faire garder vos enfants ?
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Christine Simard
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conciliation travail-famille
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mères françaises
4/04/2009
Les mamans travaillent de plus en plus au Québec
Si vous avez l'impression que la plupart des mères de famille de votre entourage ont un emploi rémunéré, vous ne vous trompez pas.
Le 1er avril, l'Institut de la statistique du Québec - qui célébrait son dixième anniversaire - a publié des données inédites (pdf) sur l'évolution de la participation au marché du travail des femmes et des hommes au Québec depuis dix ans.
De manière générale, les conditions des femmes en emploi s'améliorent et celles qui ont des enfants travaillent de plus en plus, même celles qui ont des enfants d'âge préscolaire.
Ainsi, en 2008, les femmes de 25 à 44 ans ayant des enfants d'âge préscolaire (moins de 6 ans) travaillent davantage à temps plein qu'en 1999 (plus de 80 % contre 76,8 %) et occupent de moins en moins des emplois offrant une rémunération horaire, en dollars constants, inférieure à 15 $ (37,5 % contre 48,3 %).
Source : Netfemmes Actualité
Le 1er avril, l'Institut de la statistique du Québec - qui célébrait son dixième anniversaire - a publié des données inédites (pdf) sur l'évolution de la participation au marché du travail des femmes et des hommes au Québec depuis dix ans.
De manière générale, les conditions des femmes en emploi s'améliorent et celles qui ont des enfants travaillent de plus en plus, même celles qui ont des enfants d'âge préscolaire.
Ainsi, en 2008, les femmes de 25 à 44 ans ayant des enfants d'âge préscolaire (moins de 6 ans) travaillent davantage à temps plein qu'en 1999 (plus de 80 % contre 76,8 %) et occupent de moins en moins des emplois offrant une rémunération horaire, en dollars constants, inférieure à 15 $ (37,5 % contre 48,3 %).
Source : Netfemmes Actualité
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mères québécoises
4/03/2009
Maman solo
Une de mes amies célibataires avait une grande nouvelle à m'annoncer la semaine dernière. Elle ne m'a donné aucun indice avant la soirée et toute la semaine, je me suis interrogée :
S'agissait-il d'une promotion? D'un grand voyage à l'étranger? D'un nouveau chum, peut-être? D'une publication? D'un soudain retour aux études? J'avais pensé à tout, sauf à ça.
Une fois attablées au resto, elle s'exécuta : "je suis enceinte", m'annonça-t-elle, avec le regard brillant d'une femme qui porte la vie en elle.
Et elle me raconta son parcours et sa réflexion : maintenant âgée d'un peu plus de 35 ans printemps, elle savait qu'elle ne pourrait pas passer le reste de sa vie sans fonder une famille. L'homme idéal ne s'étant pas encore pointé, elle a décidé de passer à l'acte en solo. Trois visites en clinique de fertilité plus tard, son vœu était exaucé.
***
Mon amie n'est pas la seule dans sa situation. Aux États-Unis, on estime qu'environ 40% des femmes enfantent en dehors des liens du mariage et qu'environ la moitié d'entre elles sont des mères célibataires. Parmi ces mères célibataires, une part croissante de femmes décident de prendre les moyens pour fonder une famille d'elles-mêmes. Elles sont éduquées, bien nanties et ont une vie professionnelle enrichissante. Certaines adoptent leurs enfants, d'autres choisissent un donneur anonyme ou semi-anonyme. Souvent, après un premier enfant, elles optent pour un deuxième.
Au Canada, il n'existe pas encore de statistiques permettant de connaître le nombre exact d'enfants issus de mères célibataires par choix (ou adoptés par elles), mais le phénomène gagne aussi en popularité, même si ce n'est pas encore une situation courante. Même des hommes célibataires décident de tenter l'aventure du "parenting" en solo. En Grande-Bretagne, le phénomène des mères célibataires était documenté dès le début des années 2000.
Ce choix, bien que de plus en plus populaire, ne fait pas l'unanimité, tant aux États-Unis qu'au Canada. Pour les uns, ces mères représentent une menace à l'institution du mariage (en plus de causer du tord à leurs enfants en les privant d'une présence masculine. Voir cet article du même auteur). Au Canada, une chroniqueuse du National Post accusait récemment les mères célibataires par choix de ruiner la vie de leurs enfants. Rien de moins! La publication en 2007 d'un guide à l'intention des nouvelles mères célibataires a d'ailleurs causé tout un émoi aux États-Unis et en Grande-Bretagne (Knock Yourself Up, par Louise Sloane).
En 2006, Rosanna Hertz, une sociologue américaine, a publié un ouvrage dans lequel elle faisait le bilan de ses recherches auprès de 65 mères célibataires par choix. Dans Single by Chance, Mothers by Choice, elle a découvert que la plupart de ces femmes sont loin d'être des révolutionnaires de l'ordre établi : au contraire, elles font tout pour se conformer et éduquent leurs enfants selon des valeurs plutôt tradionnelles. Et quel est l'impact pour les enfants? Les études divergent. Certes, selon certaines études les enfants provenant de familles monoparentales auraient de moins bons résultats à l'école, mais ce n'est pas tant la structure familiale que le revenu qui influence leur performance. Une autre étude, celle-là plus récente (2008), fait ressortir que les mères monoparentales (toutes catégories confondues) passent malgré tout beaucoup plus de temps avec leurs enfants qu'on ne l'aurait pensé.
Dans Google, il suffit de chercher "single mothers by choice" pour trouver une myriade de ressources pour les femmes qui optent pour la maternité en solo. Il existe plusieurs organismes dont Single Mothers ou SingleMothersbyChoice, aux États-Unis.
Les témoignages de ces mères sont nombreux et variés : celle-ci a choisi de devenir enceinte avec le premier venu, celle-là a choisi l'insémination artificielle. Ces Québécoises ont choisi d'adopter leurs enfants. Une autre raconte que c'est parfois un choix difficile à assumer, mais n'exprime aucun regret.
S'agissait-il d'une promotion? D'un grand voyage à l'étranger? D'un nouveau chum, peut-être? D'une publication? D'un soudain retour aux études? J'avais pensé à tout, sauf à ça.
Une fois attablées au resto, elle s'exécuta : "je suis enceinte", m'annonça-t-elle, avec le regard brillant d'une femme qui porte la vie en elle.
Et elle me raconta son parcours et sa réflexion : maintenant âgée d'un peu plus de 35 ans printemps, elle savait qu'elle ne pourrait pas passer le reste de sa vie sans fonder une famille. L'homme idéal ne s'étant pas encore pointé, elle a décidé de passer à l'acte en solo. Trois visites en clinique de fertilité plus tard, son vœu était exaucé.
***
Au Canada, il n'existe pas encore de statistiques permettant de connaître le nombre exact d'enfants issus de mères célibataires par choix (ou adoptés par elles), mais le phénomène gagne aussi en popularité, même si ce n'est pas encore une situation courante. Même des hommes célibataires décident de tenter l'aventure du "parenting" en solo. En Grande-Bretagne, le phénomène des mères célibataires était documenté dès le début des années 2000.
Ce choix, bien que de plus en plus populaire, ne fait pas l'unanimité, tant aux États-Unis qu'au Canada. Pour les uns, ces mères représentent une menace à l'institution du mariage (en plus de causer du tord à leurs enfants en les privant d'une présence masculine. Voir cet article du même auteur). Au Canada, une chroniqueuse du National Post accusait récemment les mères célibataires par choix de ruiner la vie de leurs enfants. Rien de moins! La publication en 2007 d'un guide à l'intention des nouvelles mères célibataires a d'ailleurs causé tout un émoi aux États-Unis et en Grande-Bretagne (Knock Yourself Up, par Louise Sloane).
En 2006, Rosanna Hertz, une sociologue américaine, a publié un ouvrage dans lequel elle faisait le bilan de ses recherches auprès de 65 mères célibataires par choix. Dans Single by Chance, Mothers by Choice, elle a découvert que la plupart de ces femmes sont loin d'être des révolutionnaires de l'ordre établi : au contraire, elles font tout pour se conformer et éduquent leurs enfants selon des valeurs plutôt tradionnelles. Et quel est l'impact pour les enfants? Les études divergent. Certes, selon certaines études les enfants provenant de familles monoparentales auraient de moins bons résultats à l'école, mais ce n'est pas tant la structure familiale que le revenu qui influence leur performance. Une autre étude, celle-là plus récente (2008), fait ressortir que les mères monoparentales (toutes catégories confondues) passent malgré tout beaucoup plus de temps avec leurs enfants qu'on ne l'aurait pensé.
Dans Google, il suffit de chercher "single mothers by choice" pour trouver une myriade de ressources pour les femmes qui optent pour la maternité en solo. Il existe plusieurs organismes dont Single Mothers ou SingleMothersbyChoice, aux États-Unis.
Les témoignages de ces mères sont nombreux et variés : celle-ci a choisi de devenir enceinte avec le premier venu, celle-là a choisi l'insémination artificielle. Ces Québécoises ont choisi d'adopter leurs enfants. Une autre raconte que c'est parfois un choix difficile à assumer, mais n'exprime aucun regret.
***
Mon amie connaîtra la joie de donner la vie et je la félicite pour son audace. Même si sa petite famille sera non-traditionnelle, elle aura les mêmes défis que toutes les autres mères. Bien sûr, elle devra trouver des réponses à des questions comme "Qui est mon papa?", mais en tant que parents, ne sommes-nous pas constamment mis au défi par nos enfants? Ne nous posent-ils pas régulièrement des questions pour lesquelles nous n'avons pas toutes les réponses? Alors, pourquoi pas! Je te souhaite la plus belle expérience qui soit, chère amie!
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Mère toxique?
À la lumière des nombreux drames familiaux qu'a connu le Québec depuis quelques mois et encore cette semaine, la journaliste Marie-Claude Lortie a publié ce matin une chronique fort pertinente sur la peur qu'ont certaines mères de porter en elles le germe qui leur permettrait de mettre fin aux jours de leur progéniture.
Quand les médias rapportent un infanticide, des mères- en particulier de nouvelles mères - s'interrogent sur leur propension à commettre aussi un tel crime. Comment une mère en vient-elle à tuer ses enfants?
Quand les médias rapportent un infanticide, des mères- en particulier de nouvelles mères - s'interrogent sur leur propension à commettre aussi un tel crime. Comment une mère en vient-elle à tuer ses enfants?
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