2/25/2009

Invitation aux mères blogueuses : lancement des web émissions de Mère indigne

Le genre d'événement qui arrive rarement! Si vous êtes une mère blogueuse québécoise et que vous n'avez pas encore reçu l'invitation, la voici :

Rassemblement de mères blogueuses à Radio-Canada

Voyez en primeur les premiers webisodes des Chroniques d’une mère indigne
et échangez avec d’autres blogueuses !


Quand ?
le lundi 9 mars 2009, de 18 h à 20 h
(cocktail et bouchées)

Où ?
Radio-Canada, 1400, boul. René-Lévesque Est
(stationnement gratuit, entrée rue Papineau)

Avec ?
L’animatrice France Beaudoin, l'auteure Caroline Allard, les comédiens de la websérie, Christine Simard de Mamamiiia! (eh oui, moi-même, imaginez!), Martine Gingras des Banlieusardises ainsi que Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux des (Z)imparfaites.

Confirmez votre présence : vvezina@casacom.ca

PS : Il faut absolument confirmer votre présence, car il n'y a que 100 places!! Allez hop!


2/24/2009

Les Yummy Mummy canadiennes


Dans les années 80, Erica Ehm a été la première animatrice féminine de la chaîne musicale canadienne Muchmusic. Devenue maman en 2000, elle a démarré le Yummy Mummy club, une destination web canadienne pour les mères d'aujourd'hui qui cherchent à tout concilier. Au fait, qu'est-ce qu'une Yummy Mummy? Voici la définition qu'elle lui donne :

A true Yummy Mummy struggles to find the impossible balance between the single sexpot she used to be, the woman she's become, the professional she works hard to be, the wife she aspires to be and the mother she has to be. Basically, she's confused and exhausted. Forget CEO. THIS is the toughest job in the world. Why didn't anyone warn us? Can you relate?

En début de semaine, on apprenait que Erica Ehm, qui est aussi productrice télé, lançait YummyMummyclub.tv, une chaîne de mini-web émissions qui traite de sujets qui touchent les mères actives qui ont peu de temps à consacrer à la télé. Plus important encore, Erica veut parler à la femme en vous : "We are making tv for the woman in every mom".

Si vous comprenez l'anglais, je vous encourage à suivre l'évolution de cette belle initiative qui nous met en valeur.

2/22/2009

Un congé avant d'accoucher pour éviter une césarienne


Une étude publiée récemment par l'Université de Berkeley en Californie, démontre qu'un congé pris dans le mois précédent la date prévue d'accouchement permettrait dans bien des cas d'éviter une césarienne. C'est la première fois qu'une telle étude est menée pour mesurer la relation entre le congé prénatal et l'accouchement par césarienne, affirment les auteurs. Au total, 477 californiennes ont participé à cette étude.

Une autre étude publiée par la même équipe de chercheurs conclut qu'un congé de maternité prolongé favorise l'allaitement. Évidemment, dans le cas des États-Unis, un congé de maternité prolongé correspond à environ 10-12 semaines. Il faut se rappeler que nos voisines du sud n'ont pas encore accès à un congé de maternité rémunéré universel et que celles dont l'employeur paie pour un congé ne peuvent généralement pas s'absenter plus de dix ou douze semaines. Nombreuses sont celles qui retournent au travail après 6 ou 8 semaines de congé.

Ici au Québec, le congé de maternité (la portion de 18 semaines - excluant le congé parental) peut être pris 16 semaines avant la date d'accouchement prévue. Or, si le congé commence plus tôt - avant la fin de la grossesse - le congé postnatal est alors réduit pour un nombre de semaines équivalent. En décembre 2008, Statistique Canada révélait que le nombre de naissances par césariennes et d'enfants nés prématurément étaient en hausse au Canada. Selon l'étude toutefois, c'est surtout l'âge plus avancé des femmes à leur première grossesse qui serait la cause de ces augmentations. Enfin, les Canadiennes adoptent l'allaitement à 87% tandis que les Québécoises sont un peu moins nombreuses à y adhérer (82%).

En France, environ 20% des accouchements se font par césarienne. La Fédération hospitalière de France estime qu'on abuse de cette pratique. Les Françaises ont pourtant le droit de commencer leur congé de maternité quelques semaines avant la naissance.

2/20/2009

Il y a 5 ans...

Il y a cinq ans hier, au beau milieu d'un vendredi après-midi, une bonne dose de pitocin courait dans mes veines et je regardais la neige tomber par la fenêtre de ma chambre d'hôpital. Chaque minute me paraissait interminable et j'essayais de passer le temps pendant que mon amoureux était retourné à la maison, en catastrophe, pour me rapporter un "kit" d'hôpital. Non, l'accouchement n'était pas prévu : en principe, le petit devait voir le jour le 18 mars, mais puisqu'il avait de la difficulté à grandir dans mon ventre, on a décidé de le sortir prématurément.

J'ai tellement pleuré quand on m'a annoncé qu'il fallait provoquer l'accouchement : je n'étais pas prête. Pas prête à terminer ma grossesse, pas prête à devenir mère tout de suite. Mais je n'avais pas le choix : c'était ça ou il risquait de ne pas survivre. Finalement, prête pas prête, je suis devenue mère.

Hier, une amie (et lectrice de ce blogue), me disait ne pas se sentir prête encore, malgré ses 27 semaines de grossesse.

Toute la journée, je me suis demandée si ça arrivait vraiment d'être prête à l'arrivée d'un premier bébé? Même quand la chambre est prête et que tout est en place pour le recevoir, sommes-nous toujours vraiment prêtes à accoucher?

Bref, fiston a donc célébré son 5e anniversaire hier. Il est si fier de ses cinq ans...et moi de lui!

2/16/2009

Maman, c'est à mon tour!


En 1975, c'était l'année internationale de la femme et de nombreux gains pour améliorer le sort des femmes ont été remportés.

Trente-quatre ans plus tard, à l'occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars prochain, Liza Frulla animera une émission spéciale intitulée "Maman, c'est à mon tour!".

À l’aide d’archives, Liza Frulla rappelle la contribution des femmes qui ont participé au mouvement féministe de la première heure. Comment les relations hommes femmes ont-elles évolué depuis 1975? Neuf jeunes femmes réagissent à ces archives et partagent leurs réflexions.

La question qu'elle vous pose :

Femmes d’aujourd’hui, êtes-vous heureuses ?

Vous pouvez inscrire votre commentaire sur le site. Mme Frulla lira certains de vos interventions en ondes.

Allez-y, exprimez-vous!

Mamamiiia interviewée par E-zabel

Les voyages forment la jeunesse, dit-on...Ils permettent aussi de créer des liens...

Lors de mon petit voyage à Paris en novembre dernier, j'ai fait la connaissance d'une maman blogueuse parisienne, E-Zabel. Elle était d'ailleurs classée parmi les plus populaires dans le palmarès Elle.fr/Wikio. E-Zabel est une "working-maman parisiennne" qui nous raconte sa petite vie de famille qui inclut une Choupinette de 4 ans, un Choupinou de 17 mois, un "Zhom", qui est à la fois le 3e enfant, le papa chéri ou l'ours des caverne et la Super nounou la plus parfaite en ville (désolée, c'est elle qui a la nounou de rêve à Paris!!!).

Depuis quelques temps, E-zabel fait connaître les autres mamans blogueuses en réalisant de petites entrevues virtuelles bien sympathiques. Si vous mourrez d'envie de découvrir mes secrets les plus inavouables (ben non, c'est juste du marketing!), je vous invite à me lire sur son blogue.

D'ailleurs, je trouve que ce concept d'entrevues est tellement intéressant que je vais peut-être exporter le concept (avec d'autres questions, bien entendu!!!!).

2/12/2009

Femmes enceintes et nourrissons en danger

Au XXIe siècle, toutes les mères ne sont pas égales. Celles qui vivent dans les pays en développement ont 300 fois plus de chance de mourir lors de l'accouchement que celles des pays développés.

C'est ce que révèle The State of the World's Children 2009 (pdf), un rapport publié en janvier dernier par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Le vidéo, ci-dessous résume les principales conclusions de cette étude :


« Tous les ans, plus de 500.000 femmes meurent suite à des complications encourues lors de leur grossesse ou pendant l'accouchement, y compris 70.000 filles et jeunes femmes âgées entre 15 et 19 ans, » a déclaré la directrice exécutive de l'UNICEF, Ann Veneman, à l'occasion du lancement du rapport.

De plus, un enfant né dans un pays en développement a 14 fois plus de risques de mourir au cours de son premier mois de vie qu'un enfant né dans un pays développé.



2/10/2009

Concilier le travail et la famille à Télé Québec

Si vous avez manqué la dernière émission de Kilomètre zéro présentée à Télé Québec, vous pouvez la revoir en ligne.

L'émission de cette semaine propose un reportage sur la difficile conciliation entre le travail et la famille. Elle rappelle notamment qu'aux élections provinciales québécoises de 2003, les trois principaux partis politiques avaient promis des mesures pour faciliter cette difficile équation. Pourtant, en 2009, le casse-tête demeure entier.

Ce reportage nous apprend qu'au Québec, 1 adulte sur 5 décide de ne pas avoir d'enfant en raison de son travail. Selon Santé Canada, 30% des parents affirment que leur vie professionnelle entrave leur capacité d'assumer leurs responsabilités familiales.

Le reportage nous montre également l'exemple d'une famille de Gatineau dont la grand-maman a décidé de prendre en charge les enfants. Belle solution quand les grands-parents sont encore vivants, en santé et établis à proximité...mais ce n'est pas pour tout le monde! Par ailleurs, on dit que les grands-parents d'aujourd'hui passent trois fois plus de temps avec leurs petits-enfants que ceux des années 60 et 70.

On apprend aussi que la flexibilité se négocie à la pièce : règle générale, ce sont les employés les plus performants dans une entreprise qui réussissent à se négocier des conditions plus avantageuses, comme Michèle Alary, cette directrice dans une firme de relations publiques.

En dernière partie du reportage, Karina Marceau rencontre l'animatrice de télé, France Beaudoin. Elle et son conjoint, le comédiens Vincent Gratton, font partie des familles qui doivent gérer leur vie avec un horaire atypiques. Celles-ci formeraient 38% des familles québécoises. Selon France Beaudoin, bien que les mesures gouvernementales soient bienvenues, il faut aussi se parler entre nous et essayer de s'organiser entre parents.

À la toute fin, un exemple d'employeur qui pose une action pour améliorer les conditions de ses employés : Novotel à Montréal offre un service de coursier à ses employés. Ainsi, pendant la journée, une personne peut aller faire les petites courses qu'on a jamais le temps de faire. Bonne idée!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Bon reportage, mais j'aurais aimé qu'on creuse davantage : quelles mesures les élus ont-ils mis en place depuis 2003? Pourquoi de nombreux services de garde refusent-ils d'offrir leurs services après 17h (surtout dans les milieux familiaux), pourquoi les listes d'attentes pour les services de garde continuent-elles de s'allonger? À quand des solutions globales? Une entrevue avec le nouveau ministre de la Famille aurait été intéressante aussi.

2/07/2009

L'hôpital-cendrier

Il était là, devant nous sur le petit écran de la salle de l'échographie. Deux bras, deux jambes, un gros bedon et une petite tête de 22 mm de diamètre. Nous l'avons probablement surpris à l'heure de la sieste, car il semblait très zen, les bras et les jambes allongés, comme s'il se faisait bronzer. Son petit coeur indiquait pourtant un bébé bien vigoureux.

Fiston, lui, voulait déjà y toucher : « Maman, est-ce que je peux le flatter?» Papa, lui, semblait encore plus ému que la première fois. Nous faisions enfin connaissance avec ce quatrième membre de la famille. Le résultat de la clarté nucale parfaitement normal : 0.8 mm. Il ne reste qu'à obtenir les résultats du test sanguin qui confirmera la présence ou non de risque d'anomalie chromosomique. Cinq jours ouvrables avant de savoir.

La jeune femme qui analysait bébé sous toutes ses coutures était d'une gentillesse incomparable : calme, avenante, drôle et surtout, d'une infinie patience avec fiston qui ne cessait de la bombarder de questions : « C'est quand qu'il va sortir le bébé? Est-ce qu'il a fini de se construire? » C'est ainsi que je me souvenais du personnel de l'Hôpital Saint-Luc, là où j'ai été suivie pour ma première grossesse : courtois, professionnel et affable.

J'aime beaucoup cet hôpital, mais je suis horrifiée par son entrée principale qui ressemble à un cendrier géant. Depuis l'abolition des fumoirs, les fumeurs se cordent devant la porte et enfument généreusement tous ceux qui doivent passer par là. L'odeur de tabac mouillé mêlé à la fumée ambiante rend l'air irrespirable. Lors de notre passage, fiston plissait les yeux de dégoût et je réprimais une envie de vomir, tandis que papa retenait son souffle. Les mégots de cigarettes jonchaient le sol par centaines. Pour une femme enceinte, c'est particulièrement dégueulasse...

L'entrée d'un centre hospitalier ne devrait-il pas respirer la santé plutôt que la cigarette?

La loi québécoise sur le tabac dit ceci : « interdiction de fumer à l’extérieur dans un rayon de 9 mètres de toute porte communiquant avec un établissement de santé et de services sociaux ». À mon sens, un hôpital fait partie de cette catégorie...

La cigarette est désormais interdite des cours d'écoles et même que certains édifices comme la place Ville-Marie ont identifié une zone « sans fumée » qui ceinture l'édifice. À Toronto, les fumeurs n'auront plus le droits de fumer dans les parcs fréquentés par les enfants et tout l'Ontario interdit désormais aux adultes de fumer dans leur véhicule en présence d'enfants de moins de 16 ans.

S'il y a un endroit sur terre où la cigarette devrait être bannie, c'est bien devant l'entrée principale d'un hôpital!

Comment se fait-il que l'Hôpital Saint-Luc ne respecte pas la loi?

2/03/2009

La grossesse, pas toujours ennivrant!

J'ai le cheveu rebelle, même après une visite chez le coiffeur, j'ai la peau du visage planquée de petits boutons, surtout au menton et le teint verdâtre, malgré une visite chez l'esthéticienne. J'ai la taille épaisse d'une fille qui engraisse à vue d'oeil et mes cernes me font paraître au moins cinq ans de plus. J'ai toujours envie de dormir, mais je dors mal. Je suis fatiguée du matin au soir. Ah oui, je suis irritable aussi...grrrr....

Pour ajouter à mon plaisir, j'ai le pas lourd et je suis toujours essoufflée. Qui a dit que la grossesse était un moment agréable? En tout cas, c'est pas au troisième mois que j'ai l'air rayonnante! J'ai peut-être peu de nausées, mais j'ai parfois si faim que je me mangerais les mains!

En plus d'être irritable, je renoue avec mon bon vieux fonds anxieux.
Ce vendredi, ce sera ma première échographie, celle de la clarté nucale, qui permet de diagnostiquer si le bébé a une anomalie chromosomique, comme la trisomie 21. And guess what? J'ai la trouille.

Je suis contente de savoir que mon petit corps travaille fort à la conception d'une nouvelle vie, mais c'est faux de croire que ça se passe toujours comme un charme, dans la "zénitude" et sans angoisse aucune. Et on ne devrait pas "faker" et faire comme si tout était parfait. Pour certaines, dont j'en suis, la grossesse n'est pas toujours agréable et apporte de véritables inconforts qu'on ne devrait pas nier, à la maison comme au travail. Cette nouvelle mère a eu le courage d'avouer que sa grossesse avait été une mauvaise expérience (merci aux Zimparfaites pour la référence).

Et pour vous, c'était comment la grossesse?