Nos deux tourtereaux - elle est québécoise et lui français - se sont "pacsés" (Pacte civile de solidarité ou PACS), il y a
Désormais établie en France, Claude-Audrey ne pourra bénéficier du congé parental québécois, c'est bien évident. En France, elle aura tout au plus seize semaines de congé de maternité rémunéré. En principe, elle doit utiliser trois de ces seize semaines avant la naissance. Une fois le congé terminé, quand bébé a environ trois mois et demi, elle doit le confier à une crèche ou à une nounou agréée par l'État. Le congé de maternité serait prolongé de quelques semaines si elle donne naissance à des jumeaux ou à des triplés, mais ce ne sera pas son cas. C'est bien peu quand on compare avec le congé parental québécois.
Comme au Québec, elle doit s'inscrire à une liste d'attente pour obtenir une place dans une crèche ou chez une nounou (qu'on appelle aussi aide maternelle). Elle ne peut inscrire son futur poupon sur cette liste avant six mois de grossesse et rien ne lui assure qu'elle trouvera. Si des membres de sa famille peuvent lui prêter main forte, elle pourra retourner travailler. Sinon, elle devra peut-être prendre la décision de rester à la maison, du moins, jusqu'à ce que fiston ou fillette prenne le chemin de l'école à l'âge de deux ans.
À la naissance de l'enfant, son amoureux aura trois jours de congé. Par la suite, il peut prendre 11 jours de congé de paternité qu'il doit prendre au cours des quatre premiers mois de vie de l'enfant.
C'est bien peu ces congés et je ne suis pas la seule à le trouver. Nombreuses sont les Françaises qui le pensent aussi. Je lisais La poule pondeuse cette semaine et son analyse est très juste. Je vous invite d'ailleurs à la lire, plutôt que d'entrer dans les détails ici. Je dois repartir explorer la ville à l'instant!
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