Dans un billet publié l'an dernier, je parlais des mères américaines et canadiennes qui avaient prises d'assaut la blogosphère. Depuis ce temps, les Québécoises ont emboîté le pas et sont désormais nombreuses à rédiger leurs aventures et réflexions dans un blogue quelques fois par semaine.
Mais voilà, on n'arrête pas le progrès! La tendance de l'heure : le podcast ou le videocast (vlog ou Vcast pour les intimes). Un podcast ou un videocast est une capsule audio ou video réalisée à la manière d'une émission de radio ou de télévision que l'on peut télécharger sur son lecteur de Mp3 (de type Ipod, par exemple) à partir de ITunes ou d'un site spécialisé comme Podango. Dans la plupart des cas, les podcasts et les Vcast peuvent aussi être écoutés et regardés directement sur Internet.
Ces émissions ou capsules, qui sont de durées variables, sont des productions maison, souvent réalisées à partir des moyens du bord. Certaines les enregistrent dans leur salon ou leur cuisine tandis que d'autres ont accès à des studios. D'autres, qui bénéficient de revenus publicitaires plus élevés, réalisent des émissions plus sophistiquées. Elles abordent tous les sujets classiques qui intéressent les mères : comment tenir les enfants occupés par journée de pluie, comment évaluer les jouets et autres produits pour enfants ou comment éduquer nos petits monstres . Certaines reçoivent même des spécialistes de l'enfance ou se déplacent en reportage.
Gretchen et Paige, deux mères à la maison, animent un podcast depuis mars 2005. En 2008, elles ont décidé de prendre de l'expansion en réalisant des Vcast. Paige a cinq enfants et Gretchen en a deux. Leur videocast hebdomadaire, MommyCast est hébergé par Podango Network qui regroupe dans son réseau près de 1 000 auteurs de podcasts. MommyCast regroupe sous sa bannière MommyCast and friends une dizaine d'autres mères auteures de podcasts.
Quelques suggestions :
Mommy of Many (podcast)
Une mère de neuf enfants et épouse d'un militaire raconte ses tranches de vie.
Cool mom (videocast)
Une mère, qui est également humoriste et animatrice à la télé, donne son point de vue sur divers sujets.
Babies and moms radio (podcast)
Quatre mères discutent de leur expérience avec leurs propres enfants. L'une d'elle a neuf enfants et une autre en a six. Deux d'entre elles ont une emploi rémunéré et les deux autres restent à la maison avec les enfants.
The Creative Mom Podcast
Une mère propose des activités pour stimuler la créativité des enfants
Je n'ai rien trouvé en français et je n'ai rien cherché du côté du Canada anglais. Si jamais vous voyez un vlog ou un podcast de mère au Canada, dites-le moi!
9/25/2008
Podcast, Vcast : les mères américaines se branchent!
Publié par :
Christine Simard
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9/22/2008
Une garderie en Bolivie
Pour vous changer des garderies d'ici, voici à quoi ressemble un service de garde à La Paz.
Trente-cinq enfants dans un local de 50 pieds carrés. Selon la description de l'auteur de ce clip, il s'agit d'un service de garde chrétien où la plupart des enfants sont orphelins et vivent avec leurs grands-parents ou d'autres membres de leur famille. Si j'interprète bien ce clip, je constate que la plupart des enfants portent un manteau et une tuque à l'intérieur de la garderie. Il doit faire assez froid merci! Et ça tousse pas mal là-dedans!
Cela dit, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré les conditions précaires de leur milieu, ces enfants sont plein de vie.
Trente-cinq enfants dans un local de 50 pieds carrés. Selon la description de l'auteur de ce clip, il s'agit d'un service de garde chrétien où la plupart des enfants sont orphelins et vivent avec leurs grands-parents ou d'autres membres de leur famille. Si j'interprète bien ce clip, je constate que la plupart des enfants portent un manteau et une tuque à l'intérieur de la garderie. Il doit faire assez froid merci! Et ça tousse pas mal là-dedans!
Cela dit, je ne peux m'empêcher de remarquer que, malgré les conditions précaires de leur milieu, ces enfants sont plein de vie.
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Christine Simard
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9/21/2008
La démesure des parents ambitieux
J'ai eu envie de hurler en lisant cet article publié dans la Presse ce matin :
Garderie : la fabrique des surdoués
Des parents qui veulent que leurs enfants deviennent des petits monstres de la performance avant l'âge de 5 ans. C'est admirable de souhaiter la réussite sociale et professionnelle de ses enfants, mais bon dieu, certains parents dépassent les bornes.
Avant 5 ans, il me semble que les enfants devraient d'abord et avant tout apprendre à se construire intérieurement et à établir des relations saines avec leur entourage. À quoi ça sert qu'un enfant sache compter jusqu'à 100 à trois ans s'il a déjà des carences affectives qui l'empêchent d'interagir sainement avec son entourage? Ces enfants qu'on pousse à un apprentissage trop précoce deviendront peut-être des premiers de classe, mais seront-ils heureux pour autant? Auront-ils appris à se connaître? Auront-ils établi une relation de confiance avec leurs parents? Que fait-on de l'intelligence émotionnelle de ces enfants?
Pour moi, ce qui importe le plus, c'est d'apprendre à mon fils à être heureux. Bien entendu, nous lui lisons des histoires, lui apprenons des mots et mêmes des bases rudimentaires de calcul mental (si maman a deux pommes et que tu en as une, ça en fait combien?). L'approche demeure ludique et sans aucune pression pour avoir tout bon du premier coup.
Je veux que mon fils apprenne à se tromper. S'il tombe et qu'il est capable de se relever, il aura en lui tout le nécessaire pour apprendre le reste. Je veux qu'il apprenne à aimer apprendre en exerçant sa curiosité et son intérêt pour la découverte. Je veux lui donner beaucoup de temps pour jouer. S'il n'a jamais de temps pour jouer, comment fera-t-il une fois adulte, pour s'accorder du temps pour lui? Je veux aussi qu'il apprenne à être bien à la maison, chez lui. Il passe toute la semaine à la garderie et la fin de semaine venue, je veux lui donner le temps de relaxer, de s'amuser, de regarder les dessins animés à la télévision ou d'aller au parc. Je veux lui donner le temps de construire son intimité.
Si mon fils apprend à être heureux avant 5 ans, il aura tout le reste de sa vie pour apprendre le français, les mathématiques et la géographie. Et il aura du plaisir à le faire!
Garderie : la fabrique des surdoués
Des parents qui veulent que leurs enfants deviennent des petits monstres de la performance avant l'âge de 5 ans. C'est admirable de souhaiter la réussite sociale et professionnelle de ses enfants, mais bon dieu, certains parents dépassent les bornes.
Avant 5 ans, il me semble que les enfants devraient d'abord et avant tout apprendre à se construire intérieurement et à établir des relations saines avec leur entourage. À quoi ça sert qu'un enfant sache compter jusqu'à 100 à trois ans s'il a déjà des carences affectives qui l'empêchent d'interagir sainement avec son entourage? Ces enfants qu'on pousse à un apprentissage trop précoce deviendront peut-être des premiers de classe, mais seront-ils heureux pour autant? Auront-ils appris à se connaître? Auront-ils établi une relation de confiance avec leurs parents? Que fait-on de l'intelligence émotionnelle de ces enfants?
Pour moi, ce qui importe le plus, c'est d'apprendre à mon fils à être heureux. Bien entendu, nous lui lisons des histoires, lui apprenons des mots et mêmes des bases rudimentaires de calcul mental (si maman a deux pommes et que tu en as une, ça en fait combien?). L'approche demeure ludique et sans aucune pression pour avoir tout bon du premier coup.
Je veux que mon fils apprenne à se tromper. S'il tombe et qu'il est capable de se relever, il aura en lui tout le nécessaire pour apprendre le reste. Je veux qu'il apprenne à aimer apprendre en exerçant sa curiosité et son intérêt pour la découverte. Je veux lui donner beaucoup de temps pour jouer. S'il n'a jamais de temps pour jouer, comment fera-t-il une fois adulte, pour s'accorder du temps pour lui? Je veux aussi qu'il apprenne à être bien à la maison, chez lui. Il passe toute la semaine à la garderie et la fin de semaine venue, je veux lui donner le temps de relaxer, de s'amuser, de regarder les dessins animés à la télévision ou d'aller au parc. Je veux lui donner le temps de construire son intimité.
Si mon fils apprend à être heureux avant 5 ans, il aura tout le reste de sa vie pour apprendre le français, les mathématiques et la géographie. Et il aura du plaisir à le faire!
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Christine Simard
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9/19/2008
Toujours en retard?
Tous les matins, c'est la même histoire.
Nous nous levons tant bien que mal à la même heure et essayons d'être prêts tous les trois vers 7:00 pour attraper le train de 7:12. À 6:55, c'est souvent l'heure d'un drame sans pareil : fiston ne trouve pas sa deuxième chaussure, papa cherche son portefeuille ou je m'aperçois que j'ai oublié de me raser les jambes sous ma jupe (que j'en vois une qui rigole....).
La panique s'installe, nous devenons tous fous et nous précipitons vers la gare en voiture. Règle générale, plus le temps presse, plus il y a d'obstacles sur la route : un camion-remorque qui bloque le chemin, une voiture qui roule à 20 km/h ou, comme la semaine dernière, des travaux de construction qui n'ont jamais été annoncés.
Dans la voiture, la tension monte. Papa s'énerve et croit qu'il réussira à faire voler son bolide au-dessus des obstacles. Je m'accroche solidement aux portières et ou au tableau de bord, croyant que nous allons aboutir dans le décor. Fiston a une surdose d'adrénaline et nous bombarde de "pourquoi" : "Papa, pourquoi les autres vont plus vites que nous?" ou "Maman, pourquoi on va manquer le train?". Nous retenons notre souffle jusqu'à l'entrée du stationnement. Certains matins, le train se pointe déjà alors que nous arrivons à peine dans le stationnement. Il faut nous retenir pour ne pas écraser les piétons qui défilent bien lentement devant notre voiture (ne vous affolez pas, nous n'avons aucunement l'intention d'écraser des piétons, sauf que...). Et on l'entend au loin "ting-ke-ting-ke-ting-ke-ting".
Il arrive. Vite, il faut garer la voiture. Disciplinés que nous sommes, chacun s'affaire à sa tâche. Je sors de la voiture, prends mon sac, ouvre la portière de fiston, détache son harnais de sécurité. Papa, lui, s'empare de tous les autres sacs dans le coffre arrière de la voiture. Fiston lui, nous pique une crise, right there, parce qu'il voulait lui-même détacher son harnais. "Ting-ke-ting-ke-ting-ke-ting"."Dépêche-toi, on va manquer le train!!!". Je l'accroche par le bras, papa verrouille les portières. Au galop, nous nous dirigeons vers le train qui vient de s'arrêter. Les gens commencent à monter. Nous sommes encore au milieu du stationnement. Mon coeur veut sortir de ma poitrine. Chargé comme une mule, papa essaie de trotter; fiston chiale, résiste et s'obstine : "Pas grave si on manque le train, maman, on prendra l'autre, gnan!". Je fais tout mon possible pour l'ignorer.
On accélère le pas. Les passagers sont presque tous à bord. Papa nous dépasse. Fiston lâche un appel dramatique à son père : "Attends-nous, papa!". Je le rassure, on va y arriver. Papa se hisse dans le train et retient la porte. On galope derrière. On monte. Fiou, nous y sommes enfin! Les portes se referment derrière nous. Nous traversons le wagon et prenons notre place habituelle. Je grogne en me disant que ça va faire, qu'on ne devrait pas être pressés ainsi. C'est pas une vie!
Jeudi soir, j'ai enfin décidé que c'était la fin de nos matinées infernales et j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes. J'ai trouvé la solution.
Ce matin, alors que fiston et son papa se ruaient vers la voiture, je savourais ma dernière bouchée de toast, complètement relaxe. Quand nous sommes arrivés au stationnement, l'endroit était presque désert. Papa se félicitait d'être arrivé en avance. Fiston ne comprenait plus rien. Maman était super calme, souriante et très fière de son coup.
Fallait y penser : jeudi soir, j'ai réglé toutes les horloges de la maison avec dix minutes d'avance. Hé,hé, hé! Pas pire, hein?
Mais ssshhhuuttt.....faut pas le dire...
Nous nous levons tant bien que mal à la même heure et essayons d'être prêts tous les trois vers 7:00 pour attraper le train de 7:12. À 6:55, c'est souvent l'heure d'un drame sans pareil : fiston ne trouve pas sa deuxième chaussure, papa cherche son portefeuille ou je m'aperçois que j'ai oublié de me raser les jambes sous ma jupe (que j'en vois une qui rigole....).
La panique s'installe, nous devenons tous fous et nous précipitons vers la gare en voiture. Règle générale, plus le temps presse, plus il y a d'obstacles sur la route : un camion-remorque qui bloque le chemin, une voiture qui roule à 20 km/h ou, comme la semaine dernière, des travaux de construction qui n'ont jamais été annoncés.
Dans la voiture, la tension monte. Papa s'énerve et croit qu'il réussira à faire voler son bolide au-dessus des obstacles. Je m'accroche solidement aux portières et ou au tableau de bord, croyant que nous allons aboutir dans le décor. Fiston a une surdose d'adrénaline et nous bombarde de "pourquoi" : "Papa, pourquoi les autres vont plus vites que nous?" ou "Maman, pourquoi on va manquer le train?". Nous retenons notre souffle jusqu'à l'entrée du stationnement. Certains matins, le train se pointe déjà alors que nous arrivons à peine dans le stationnement. Il faut nous retenir pour ne pas écraser les piétons qui défilent bien lentement devant notre voiture (ne vous affolez pas, nous n'avons aucunement l'intention d'écraser des piétons, sauf que...). Et on l'entend au loin "ting-ke-ting-ke-ting-ke-ting".
Il arrive. Vite, il faut garer la voiture. Disciplinés que nous sommes, chacun s'affaire à sa tâche. Je sors de la voiture, prends mon sac, ouvre la portière de fiston, détache son harnais de sécurité. Papa, lui, s'empare de tous les autres sacs dans le coffre arrière de la voiture. Fiston lui, nous pique une crise, right there, parce qu'il voulait lui-même détacher son harnais. "Ting-ke-ting-ke-ting-ke-ting"."Dépêche-toi, on va manquer le train!!!". Je l'accroche par le bras, papa verrouille les portières. Au galop, nous nous dirigeons vers le train qui vient de s'arrêter. Les gens commencent à monter. Nous sommes encore au milieu du stationnement. Mon coeur veut sortir de ma poitrine. Chargé comme une mule, papa essaie de trotter; fiston chiale, résiste et s'obstine : "Pas grave si on manque le train, maman, on prendra l'autre, gnan!". Je fais tout mon possible pour l'ignorer.
On accélère le pas. Les passagers sont presque tous à bord. Papa nous dépasse. Fiston lâche un appel dramatique à son père : "Attends-nous, papa!". Je le rassure, on va y arriver. Papa se hisse dans le train et retient la porte. On galope derrière. On monte. Fiou, nous y sommes enfin! Les portes se referment derrière nous. Nous traversons le wagon et prenons notre place habituelle. Je grogne en me disant que ça va faire, qu'on ne devrait pas être pressés ainsi. C'est pas une vie!
Jeudi soir, j'ai enfin décidé que c'était la fin de nos matinées infernales et j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes. J'ai trouvé la solution.
Ce matin, alors que fiston et son papa se ruaient vers la voiture, je savourais ma dernière bouchée de toast, complètement relaxe. Quand nous sommes arrivés au stationnement, l'endroit était presque désert. Papa se félicitait d'être arrivé en avance. Fiston ne comprenait plus rien. Maman était super calme, souriante et très fière de son coup.
Fallait y penser : jeudi soir, j'ai réglé toutes les horloges de la maison avec dix minutes d'avance. Hé,hé, hé! Pas pire, hein?
Mais ssshhhuuttt.....faut pas le dire...
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Christine Simard
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9/18/2008
La listériose : de la mère au foetus
Des scientifiques de l'Institut Pasteur ont récemment dévoilé les résultats d'une recherche qui permettrait de comprendre comment l'infection de la listériose est transmise de la mère au fœtus. La recherche publiée dans la revue Nature (payant) permet enfin de comprendre comment cette bactérie parvient à traverser la barrière placentaire pour atteindre le foetus.
À chaque année en France, on relève une cinquantaine de cas de listériose chez les femmes enceintes. Récemment, une québécoise a fait une fausse-couche à son cinquième mois de grossesse à la suite d'une infection à la listériose. L'infection causée par la présence d'une bactérie toxique appelée Listeria monocytogenes peut provoquer une fausse-couche si la maladie est contractée pendant les trois premiers mois de grossesse. Après le troisième mois, la maladie peut être transmise au fœtus et celui-ci peut en mourir in utero. Cette bactérie peut se trouver dans des aliments tels que les viandes, les volailles, les poissons, les crustacés, le lait cru et les aliments transformés et prêts à manger comme les salades préparées vendues au détail ainsi que la charcuterie (saucissons, saucisses à hot dog, pâtés, etc.). La bactérie Listeria monocytogenes se transmet par le contact avec une matière ou une surface infectée lors de la préparation des aliments. Il est à noter que la Listeria monocytogenes peut se multiplier à basse température.
Selon l'Agence de Santé des services sociaux de Montréal, une femme enceinte court un risque 17 fois plus élevé de contracter la listériose que la population en général. Par ailleurs, les cas d'infection à la listériose sont relativement peu élevés au Québec. En 2006, 49 cas ont été enregistrés et en 2007, il y en a eu 63, toutes catégories confondues. Chez les femmes enceintes, les cas demeurent assez rares, mais la maladie a des conséquences très sérieuses.
La découverte des chercheurs de l'Institut Pasteur permettrait de mettre au point un traitement préventif plus efficace pour empêcher la bactérie de franchir le placenta. Pour l'instant, un traitement antibiotique prescrit à la mère permet habituellement d'éviter la transmission au fœtus.
À lire :
Comment une bactérie passe de la mère au foetus? - Le Figaro
Comment la listériose peut passer la barrière placentaire (étude) - Le Monde.fr
Et pour vraiment tout savoir sur le sujet :
Évaluation des risques liés à Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 2004
À chaque année en France, on relève une cinquantaine de cas de listériose chez les femmes enceintes. Récemment, une québécoise a fait une fausse-couche à son cinquième mois de grossesse à la suite d'une infection à la listériose. L'infection causée par la présence d'une bactérie toxique appelée Listeria monocytogenes peut provoquer une fausse-couche si la maladie est contractée pendant les trois premiers mois de grossesse. Après le troisième mois, la maladie peut être transmise au fœtus et celui-ci peut en mourir in utero. Cette bactérie peut se trouver dans des aliments tels que les viandes, les volailles, les poissons, les crustacés, le lait cru et les aliments transformés et prêts à manger comme les salades préparées vendues au détail ainsi que la charcuterie (saucissons, saucisses à hot dog, pâtés, etc.). La bactérie Listeria monocytogenes se transmet par le contact avec une matière ou une surface infectée lors de la préparation des aliments. Il est à noter que la Listeria monocytogenes peut se multiplier à basse température.
Selon l'Agence de Santé des services sociaux de Montréal, une femme enceinte court un risque 17 fois plus élevé de contracter la listériose que la population en général. Par ailleurs, les cas d'infection à la listériose sont relativement peu élevés au Québec. En 2006, 49 cas ont été enregistrés et en 2007, il y en a eu 63, toutes catégories confondues. Chez les femmes enceintes, les cas demeurent assez rares, mais la maladie a des conséquences très sérieuses.
La découverte des chercheurs de l'Institut Pasteur permettrait de mettre au point un traitement préventif plus efficace pour empêcher la bactérie de franchir le placenta. Pour l'instant, un traitement antibiotique prescrit à la mère permet habituellement d'éviter la transmission au fœtus.
À lire :
Comment une bactérie passe de la mère au foetus? - Le Figaro
Comment la listériose peut passer la barrière placentaire (étude) - Le Monde.fr
Et pour vraiment tout savoir sur le sujet :
Évaluation des risques liés à Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 2004
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Christine Simard
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9/15/2008
La mère blogue a parlé de Mamamiiia!
C'était au beau milieu de l'été alors que j'étais en vacances...
La mère blogue (Cyberpresse) a fait référence à mon billet intitulé In The Motherhood...
Merci les filles!
Quelques autres mentions récentes à signaler :
Ergonomia : Mamamiiia reçoit un prix Arte y Pico par sa chère amie et collègue Sandrine ;-)
Marketing client 2.1 : Mamamiiia parmi les blogues tendances
Merci, merci et merci encore!!!
La mère blogue (Cyberpresse) a fait référence à mon billet intitulé In The Motherhood...
Merci les filles!
Quelques autres mentions récentes à signaler :
Ergonomia : Mamamiiia reçoit un prix Arte y Pico par sa chère amie et collègue Sandrine ;-)
Marketing client 2.1 : Mamamiiia parmi les blogues tendances
Merci, merci et merci encore!!!
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La mère est branchée
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on parle de Mamamiiia
9/11/2008
Les Parent à Radio-Canada
Je reviens, je reviens!!! Excusez mon absence prolongée depuis mon retour de vacances. J'ai carrément manqué de temps et d'énergie pour écrire. J'imagine que vous me pardonnerez de vous avoir si bêtement abandonné!!! Désolée! Vie de mère oblige!!!
Pendant l'été, je regarde très peu la télévision, mais quand l'automne commence, j'ai toujours hâte de voir les nouveautés et cette année, je ne suis pas déçue!
Si vous avez manqué la première émission des Parent à Radio-Canada (lundi, 19h30), je vous conseille vivement de consulter le site Internet de l'émission et d'y regarder les derniers sketchs. Vraiment tordant!
J'ai adoré cette famille imparfaite, cette mère un peu désorganisée (Anne Dorval), ce père un peu ado (Daniel Brière) et leurs trois garçons turbulents et légèrement rebelles.
Et si vous avez envie de participer à cette vie de famille, l'auteur de la série, Jacques Davidts tient un blogue qui compte déjà pas mal de participants.
Bon, je vous reviens rapidement et merci de continuer à me lire! Au fait, avez-vous passé un bel été?
Publié par :
Christine Simard
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