6/28/2008
Les mères porteuses seront-elles légales en France?
En France, les parents infertiles n'ont pas le droit de recourir aux services d'une mère porteuse. Cette interdiction pourrait toutefois être levée si les démarches actuelles d'un comité sénatorial aboutissent à la mise en place d'une législation. Un débat sur le sujet domine l'actualité depuis quelques jours en France.
Plusieurs pays interdisent encore cette pratique, notamment l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Pourtant, au Royaume-Uni, en Grèce, en Israël, au Brésil, en Afrique du Sud aux États-Unis (certains états), la "gestation pour autrui" est une pratique est légale.
Au Canada, le projet de loi C-13 adopté le 28 octobre 2003 définit le cadre juridique entourant les techniques de procréation assistée. Essentiellement, la gestation pour autrui est légale, mais la mère porteuse ne peut être rétribuée pour ses services. Seuls les frais "afférents" à la grossesse et à l'accouchement peuvent faire l'objet d'un échange d'argent.
Au Québec, il n'est pas illégal en soi d'avoir recours aux services d'une mère porteuse, mais la loi ne reconnaît pas la valeur juridique d'un contrat de mère porteuse. Ceci signifie qu'en bout de course, la mère porteuse pourrait décider de garder le bébé et vous n'auriez aucun recours légal.
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Christine Simard
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6/27/2008
La Coopérative du Cercle des Supermamans
En 2007, Claudie Arsenault fondait le Cercle des Supermamans, une plateforme vouée à promouvoir les services destinés aux familles québécoises. En août 2007, son entreprise individuelle devenait une coopérative et Claudie Arsenault s'adjoignait deux autres mères, Émilie Robitaille et Julie Audet, qui elles aussi avaient envie de partager cette aventure.
Toutes trois originaires de la région de Québec, ces jeunes mères très dynamiques ont fait le pari de démarrer cette entreprise afin de trouver un meilleur équilibre entre leur désir de réalisation personnelle et leur progéniture (elles ont chacune trois marmots!), mais également pour offrir un service qui permettrait de renseigner les familles sur les ressources québécoises destinées aux familles et pour organiser des activités familiales. La Coopérative du Cercle des Supermamans compte plus d'une douzaine de collaboratrices à travers la province.
Selon l'information trouvée sur leur site, dès septembre 2007, le site de la Coopérative comptait 200 membres (607 usagés en juin 2008), la lettre d'information comportait 800 inscrits (plus de 2000 en juin 2008) et 125 partenaires y mettent en valeurs leurs ressources. Au cours de l'été 2007, les treize activités organisées par la Coopérative ont attiré 70 mamans. À la fin de l'été, elles organisaient une grande fête familiale qui a attiré 350 personnes.
Pour l'été 2008, plusieurs activités sont déjà au programme, en particulier dans la région de Québec.
Julie Audet anime aussi un blogue, Le blog de Julie, dans lequel est raconte ses expériences et prodigue des conseils fort utiles.
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Christine Simard
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6/19/2008
Enfin, des mères imparfaites!
Je viens de découvrir le blogue de deux mères "imparfaites" qui m'ont bien fait rigolé :
Les Zimparfaites
La charte des mères imparfaites telle que décrétée par les auteures, Nancy et Nadine :
- Envoyer vos enfants à la garderie avant l'âge de 2 ans
- Ne pas allaiter
- Habiter dans le 450 (ou le 819 ou le 418)
- Ne pas accoucher naturellement
- Utiliser des couches jetables
- Magasiner chez Wal-Mart
- Ne pas aller voir un film pour enfants norvégien à l'Ex-Centris (sous-titré en flamand, bien sûr!)
- Récompenser vos enfants avec du McDo
- Faire «ah...» plutôt que de vous extasier de bonheur devant un affreux bricolage fait par votre enfant
- Avoir des popsicles avec du sucre dans le congélo!
- Faire des soupers avec des "beurrées de beurre de peanut" ou des grilled cheese
À cette liste, j'ajouterais quelques-unes de mes imperfections :
-Ne pas faire les lits le matin avant de partir travailler
-Foxer l'entraînement (ou le pseudo-entraînement qu'on aimerait faire)
-Procrastiner (genre prendre 3 mois avant d'accrocher les nouveaux cadres pour la chambre de fiston)
-Faire une épicerie non-planifiée en état de panique le dimanche après-midi ou pire, vers 16h30!
-Commander une pizza le vendredi soir...et le samedi soir (ça, c'est difficile à battre!)
-Savourer chaque minute de tranquillité que procure un voyage d'affaires sans se culpabiliser
-Couper son toupette soi-même (et un peu croche) parce que trop fatiguée pour aller chez le coiffeur
-Avoir dix, quinze ou vingt livres à perdre (ou à gagner!).
-Faire une brassée de lavage à 22 heures un dimanche soir parce qu'on a plus rien à porter pour le lundi matin.
-Arriver en retard à la garderie et soutenir le regard insoutenable d'une éducatrice sur le point d'appeler la DPJ.
-Ne pas ramasser les jouets de la salle de jeux parce que anyway, Fiston va les ressortir demain.
Je pense que je suis encore plus imparfaite que vous deux réunies ;-)
Les Zimparfaites
La charte des mères imparfaites telle que décrétée par les auteures, Nancy et Nadine :
- Envoyer vos enfants à la garderie avant l'âge de 2 ans
- Ne pas allaiter
- Habiter dans le 450 (ou le 819 ou le 418)
- Ne pas accoucher naturellement
- Utiliser des couches jetables
- Magasiner chez Wal-Mart
- Ne pas aller voir un film pour enfants norvégien à l'Ex-Centris (sous-titré en flamand, bien sûr!)
- Récompenser vos enfants avec du McDo
- Faire «ah...» plutôt que de vous extasier de bonheur devant un affreux bricolage fait par votre enfant
- Avoir des popsicles avec du sucre dans le congélo!
- Faire des soupers avec des "beurrées de beurre de peanut" ou des grilled cheese
À cette liste, j'ajouterais quelques-unes de mes imperfections :
-Ne pas faire les lits le matin avant de partir travailler
-Foxer l'entraînement (ou le pseudo-entraînement qu'on aimerait faire)
-Procrastiner (genre prendre 3 mois avant d'accrocher les nouveaux cadres pour la chambre de fiston)
-Faire une épicerie non-planifiée en état de panique le dimanche après-midi ou pire, vers 16h30!
-Commander une pizza le vendredi soir...et le samedi soir (ça, c'est difficile à battre!)
-Savourer chaque minute de tranquillité que procure un voyage d'affaires sans se culpabiliser
-Couper son toupette soi-même (et un peu croche) parce que trop fatiguée pour aller chez le coiffeur
-Avoir dix, quinze ou vingt livres à perdre (ou à gagner!).
-Faire une brassée de lavage à 22 heures un dimanche soir parce qu'on a plus rien à porter pour le lundi matin.
-Arriver en retard à la garderie et soutenir le regard insoutenable d'une éducatrice sur le point d'appeler la DPJ.
-Ne pas ramasser les jouets de la salle de jeux parce que anyway, Fiston va les ressortir demain.
Je pense que je suis encore plus imparfaite que vous deux réunies ;-)
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La mère dans tous ses états
6/15/2008
Les pères beaucoup plus présents qu'autrefois
Quand mon chum est devenu père, j'ai été ébloulie par son réel désir d'implication. S'il avait pu le faire, il aurait allaité bébé (il me dira que j'exagère un peu, mais bon...). Pourtant, mon chum n'a rien à voir avec un certain Sabin Paquette, le papa rose nanane dans la série Rumeurs. Non, c'est pas un homme rose bonbon.
En fait, mon chum est semblable à plusieurs autres pères de sa génération. Au Congrès des Sciences humaines et sociales qui a récemment eu lieu en Colombie-Britannique et qui regroupe près de 9 000 chercheurs canadiens, l'une des tendances dévoilées démontre que les pères sont de plus en plus responsables face aux tâches liées aux soins des enfants. Fiston se blesse à l'école? Il y a de bonnes chances que votre conjoint se précipite à son chevet. Les pères sont également beaucoup plus présents dans les responsabilités quotidiennes. Papa prend les rendez-vous chez le médecin, fait les lunchs, le lavage et organise même les partys d'anniversaire...et leurs conjointes les laissent faire volontiers! Aux États-Unis, on remarque que cette tendance influence même les textes des cartes de souhaits pour la Fête des pères.
Selon le pychoéducateur Marc Bergeron de Limoilou (Centre 1,2,3 go), interviewé par Daphné Bédard du Soleil, les pères ont fait beaucoup de chemin depuis 15 ou 20 ans. Les pères sont plus présents, car ils se sentiraient plus à l'aise dans leur rôle. Et parce qu'ils sont plus impliqués, eux-aussi doivent apprendre à concilier la vie familiale et les obligations du travail.
Il n'y a pas qu'au Canada et au Québec que la paternité se transforme. Selon l'historien André Rauch, auteur de Pères d'hier, pères d'aujourd'hui, le rôle du père en France est en profonde mutation depuis les trente dernières années. En 1970, la législation française a contribué à modifier le rapport de force entre l'homme et sa conjointe en supprimant la notion de "chef de famille" en la remplaçant par "l'autorité parentale conjointe". Cinq ans plus tard, le choix de la résidence familiale devait désormais faire l'objet d'un commun accord entre les conjoints. Si certains y voient une diminution de l'autorité du père dans la famille, d'autres y voient plutôt une transformation positive.
Le sociologue Éric Donfu explique au Parisien.fr que les pères de la nouvelle génération sont plus présents, certes, mais plus sévères avec leur progéniture : « Les papas d'aujourd'hui inventent une nouvelle forme d'autorité », résume le sociologue. « Ils sont plus proches de leurs enfants que jamais, mais ils sont là, aussi, pour faire respecter les règles du jeu élaborées avec la maman. Et puis leur nouvelle sévérité répond aussi à la nouvelle dureté du monde extérieur. Ils veulent à la fois protéger et aguerrir leurs enfants. » Dans Libération.fr, Éric Donfu se livre à une petite explication de l'évolution du père de 1968 à nos jours :
La «faillite» proclamée des pères traditionnels a entraîné chez leurs enfants une vraie déchirure paternelle. Au changement de l’image du père dans la famille et la société, s’est ajouté une difficulté pour certains de ces «nouveaux pères» : inventer leur propre style, en rupture avec celui de leur père, et en accord avec leurs principes d’égalité dans le couple et d’écoute des enfants. En matière domestique et familiale, la mère a gardé le premier rôle. S’occuper des enfants est resté une prérogative féminine, renforcée par l’autonomie et l’autorité reprise aux hommes.
L'état du père Québécois
Selon un billet publié dans Espace Parents, le père québécois serait "en avance" sur les pères américains et canadiens. Une étude américaine de 2004 affirmait que les pères québécois consacraient en moyenne 20 heures par semaine avec leur progéniture, un nombre équivalent à celui que passent les mères québécoises avec leurs petits. Ailleurs, les pères passeraient en moyenne 5,3 heures par semaine avec leurs enfants.
En cette journée de la Fête des pères, Vincent Marissal et Yves Boisvert de La Presse témoignent avec émotion de leur expérience de la paternité. Le premier a découvert l'ennui grâce à sa petite Béatrice tandis que le second ne se souvient plus de sa vie "avant" d'avoir des enfants. Sous le signe de l'humour, d'autres journalistes de La Presse, dressent un portrait du "père parfait". Sur Canoë enfin, un père monoparental, Serge Vallière, raconte comment il s'est débrouillé après avoir obtenu la garde de trois de ses cinq enfants après son divorce.
Je vous souhaite une belle journée, chers papas! Que vous soyez de la nouvelle génération ou de la précédente, vous êtes si importants dans nos vies!
En fait, mon chum est semblable à plusieurs autres pères de sa génération. Au Congrès des Sciences humaines et sociales qui a récemment eu lieu en Colombie-Britannique et qui regroupe près de 9 000 chercheurs canadiens, l'une des tendances dévoilées démontre que les pères sont de plus en plus responsables face aux tâches liées aux soins des enfants. Fiston se blesse à l'école? Il y a de bonnes chances que votre conjoint se précipite à son chevet. Les pères sont également beaucoup plus présents dans les responsabilités quotidiennes. Papa prend les rendez-vous chez le médecin, fait les lunchs, le lavage et organise même les partys d'anniversaire...et leurs conjointes les laissent faire volontiers! Aux États-Unis, on remarque que cette tendance influence même les textes des cartes de souhaits pour la Fête des pères.
Selon le pychoéducateur Marc Bergeron de Limoilou (Centre 1,2,3 go), interviewé par Daphné Bédard du Soleil, les pères ont fait beaucoup de chemin depuis 15 ou 20 ans. Les pères sont plus présents, car ils se sentiraient plus à l'aise dans leur rôle. Et parce qu'ils sont plus impliqués, eux-aussi doivent apprendre à concilier la vie familiale et les obligations du travail.
Il n'y a pas qu'au Canada et au Québec que la paternité se transforme. Selon l'historien André Rauch, auteur de Pères d'hier, pères d'aujourd'hui, le rôle du père en France est en profonde mutation depuis les trente dernières années. En 1970, la législation française a contribué à modifier le rapport de force entre l'homme et sa conjointe en supprimant la notion de "chef de famille" en la remplaçant par "l'autorité parentale conjointe". Cinq ans plus tard, le choix de la résidence familiale devait désormais faire l'objet d'un commun accord entre les conjoints. Si certains y voient une diminution de l'autorité du père dans la famille, d'autres y voient plutôt une transformation positive.
Le sociologue Éric Donfu explique au Parisien.fr que les pères de la nouvelle génération sont plus présents, certes, mais plus sévères avec leur progéniture : « Les papas d'aujourd'hui inventent une nouvelle forme d'autorité », résume le sociologue. « Ils sont plus proches de leurs enfants que jamais, mais ils sont là, aussi, pour faire respecter les règles du jeu élaborées avec la maman. Et puis leur nouvelle sévérité répond aussi à la nouvelle dureté du monde extérieur. Ils veulent à la fois protéger et aguerrir leurs enfants. » Dans Libération.fr, Éric Donfu se livre à une petite explication de l'évolution du père de 1968 à nos jours :
La «faillite» proclamée des pères traditionnels a entraîné chez leurs enfants une vraie déchirure paternelle. Au changement de l’image du père dans la famille et la société, s’est ajouté une difficulté pour certains de ces «nouveaux pères» : inventer leur propre style, en rupture avec celui de leur père, et en accord avec leurs principes d’égalité dans le couple et d’écoute des enfants. En matière domestique et familiale, la mère a gardé le premier rôle. S’occuper des enfants est resté une prérogative féminine, renforcée par l’autonomie et l’autorité reprise aux hommes.
L'état du père Québécois
Selon un billet publié dans Espace Parents, le père québécois serait "en avance" sur les pères américains et canadiens. Une étude américaine de 2004 affirmait que les pères québécois consacraient en moyenne 20 heures par semaine avec leur progéniture, un nombre équivalent à celui que passent les mères québécoises avec leurs petits. Ailleurs, les pères passeraient en moyenne 5,3 heures par semaine avec leurs enfants.
En cette journée de la Fête des pères, Vincent Marissal et Yves Boisvert de La Presse témoignent avec émotion de leur expérience de la paternité. Le premier a découvert l'ennui grâce à sa petite Béatrice tandis que le second ne se souvient plus de sa vie "avant" d'avoir des enfants. Sous le signe de l'humour, d'autres journalistes de La Presse, dressent un portrait du "père parfait". Sur Canoë enfin, un père monoparental, Serge Vallière, raconte comment il s'est débrouillé après avoir obtenu la garde de trois de ses cinq enfants après son divorce.
Je vous souhaite une belle journée, chers papas! Que vous soyez de la nouvelle génération ou de la précédente, vous êtes si importants dans nos vies!
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